Fin mars 2011, la Fédération CGT Action Sociale a adressé un recours gracieux au Premier Ministre, aux Ministres et Secrétaires d'Etat du Travail, de la Santé, de la Fonction Publique, pour reconnaître la pénibilité de leur métier, par un départ anticipé à la retraite des infirmier-es de la Catégorie A .
Devant l'absence de réponse des Ministres, la CGT a déposé une requête devant le Conseil d'Etat, le 3 septembre 2011 .
En effet le classement en Catégorie A des infirmier-es est en lien avec la reconnaissance de leur qualification (Bac+3) et n'a rien avoir avec le classement en catégorie active ou sédentaire .
La pénibilité du travail des infirmier-es n'a pas changé : horaires décalés, nuits, expositions à des produits toxiques, port de charges lourdes (Patient-es)... Le classement en catégorie active, avec la possibilité d'un départ anticipé, n'est que le respect de la loi et de la justice sociale, pour pouvoir bénéficier d'une retraite en bonne santé !
Ainsi l'article 37 de la Loi du dialogue social du 5 juillet 2010, qui confisque la reconnaissance en catégorie active aux infirmier-es de catégorie A, doit être retiré .
Dans ces conditions, la Fédération CGT Santé Action Sociale va présenter, dans les meilleurs délais, une question prioritaire de constitutionnalité . Le Gouvernement doit respecter la Loi et la Constitution française qui édicte les principes fondamentaux et intangibles de notre République .
La CGT continue de porter les revendications légitimes des Salariés. Toutes et tous les infirmier-es, comme les autres Salariés, doivent bénéficier de :
- La reconnaissance de leur qualification (Catégorie A pour Fonction Publique, et catégorie Cadre pour le Privé) .
- La reconnaissance de la pénibilité pour ceux qui font des travaux pénibles .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire