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mardi 27 octobre 2015

AGRESSION AU CH SUD FRANCILIEN

Le syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan adresse son soutien au personnels du CH Sud Francilien.

Le mardi 20 octobre 2015, un évènement grave a eu lieu en psychiatrie. Un patient a agressé 3 collègues avec une arme blanche.
La patient a été tué lors de  son arrestation par les forces de l'ordre.

Ce qui est lamentable c'est que la CGT de l'établissement avait déposé "un danger grave et imminent" par l'intermédiaire de ses délégués au CHSCT le 24 septembre dans l'unité psychiatrique où était hospitalisé le patient, afin de dénoncer la situation difficile. D'après notre Fédération la direction avait fait la sourde oreille, on en voit aujourd'hui les conséquences.

Une nouvelle fois, la violence et la maladie mentale sont stigmatisées par la faute d'une politique de santé mentale et des conditions de travail incroyables, inacceptables.

Quelles sont les responsabilités dans ce fait divers, de la direction de cet Hôpital, des mesures préventives auraient-elles pu être mises en place pour éviter ce drame ?

Les ARS contrôlent-elles assez les établissements pour assurer un niveau optimal pour les conditions de travail et de sécurité ?

 Le gouvernement donne-t-il assez de moyens aux Hôpitaux pour leur assurer un bon fonctionnement, alors que notre Ministre se targue régulièrement de faire baisser les dépenses de la Sécurité Sociale et que l'on baisse les recettes en augmentant tous les ans, les exonérations sociales ?

La CGT revendique :

- l'arrêt de toutes les restructurations, fermeture de lits et structures,
- le retour à la situation antérieure d'il y a 5 ans pour les lits qui ont été fermés pendant cette période avec les moyens humains nécessaires, et des équipes pluridisciplinaires formées
- la prise en compte de la situation dramatique des Centres médico-psychologiques, élément essentiel de la prise en charge de secteur où les délais d'attente pour un 1° rendez-vous sont inacceptables. La situation est intenable, il faut renforce les moyens humains dans les CMP, ne rien faire c'est cautionner,
- un plan spécifique à la psychiatrie doit être mis au débat à partir de ces besoins et de la réflexion des équipes, la question de la formation doit intégrer le débat.

Pour la CGT, les bons soins et la finance ne sont pas compatibles. Nous exigeons une psychiatrie humaniste : la santé n'est pas une marchandise, l'Hôpital n'est pas un entreprise. La CGT réaffirme sont opposition à la loi Santé et appelle à la mobilisation .

jeudi 15 octobre 2015

Questions posées par la CGT pour les CTE et CHSCT du mois d'octobre

Pour le CHSCT :

1) Pour la énième fois et surtout face au non suivi des questions posées :

- Réhabilitation : prise en charge particulière des patients
- Charge de travail et rôle des ASH dans les services de psychiatrie, effectifs minimums
- Protocole accès aux urgences pour les agents victimes d'accident du travail
- Attestation pour les agents victimes de travaux amiantés
- Place de parking livraison/ entretien des structures extérieures, techniques et logisitques
- Résidence administrative Lannemezan, déplacement sur site annexe
- MAS prise en charge médicale
- UCSA mise en place de moyens d'alertes lors des entretiens
- Repas thérapeutique 
- Abrogation des mesures dégradées portant atteinte au respect de l'effectif minimum
- Remplacement dans les services des agents en situation particulières : longues maladies, mi-temps thérapeutiques, formations, etc...
- Anthonin Artaud : humanisation des locaux, peintures, local fumeur : + de 40° cet été, SAS entrée
- Transports patients/ résidents

2) Protocole séjours thérapeutiques

3) Crèche et son devenir

4) Insécurité du  réseau routier du Centre hospitalier de Lannemezan

5) Hygiène du territoire Hospitalier

6) Suivi des décisions des Comités Médicaux et Commissions de réformes.

7) Conditions de travail de certains agents durant la période estivale


8) Questions diverses

Pour le CTE :

1) Gestion des comptes des majeurs protégés : inadaptée aux besoins des patients et des services

2) Mi-temps thérapeutique dans les services : effectif minimum, avis du Comité médical départemental

3) Séjour thérapeutique: protocole

4) Repas thérapeutique

5) Bilan de la période estivale : relevé de température dans certains services et condition de travail

6) EPHAD de Galan : spécificité de l'EPHAD où en est-on ?

7) Projet d'établissement : structure spécialisée pour la prise en charge de patients en inadéquation avec les services actuels

8) Usure prématurée des personnels : Accident du travail, maladies, longues maladies, maladies professionnelles, burn-out, etc...



NON AU REPORT DE L'AGE DE DEPART EN RETRAITE FINANCER LES RETRAITES, C'EST POSSIBLE !

Non au report de l'âge de départ en retraite

Le 16 octobre prochain aura lieu la dernière séance de négociation AGIRC-ARRCO. L'enjeu est de taille puisque l’AGIRC compte pour l’essentiel de la retraite complémentaire des cadres et assimilés, et qu'il s'agit de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO. Retrouvez ici nos propositions et suivez la négociation en direct sur Twitter avec NegoRetraites.

Pour se constituer leur retraite, les cadres et assimilés cotisent, sur la partie de leur salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale, à un régime de base (CNAV ou MSA) ainsi qu’à l’ARRCO, le régime complémentaire de l’ensemble des salariés du privé.

Au-dessus de ce seuil, ils cotisent exclusivement à l’AGIRC, le régime complémentaire des cadres.
Les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO représentent 30 à 56 % du montant de la pension des salariés du privé.

Les négociations de 2015 ont pour objectif de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO, ébranlés par le chômage, l’austérité salariale et le refus de mettre les revenus financiers à contribution. À ceci s’ajoute le refus persistant du Medef d’accroître les ressources des régimes à hauteur des besoins.

Dans cette négociation, le débat se polarise autour de deux possibilités :
  • baisser les retraites et leur montant, comme le veut le MEDEF
  • augmenter les ressources, pour financer des retraites de qualité comme le proposent les syndicats et notamment la CGT

Le Medef veut baisser les retraites et leur montant 

 Dans son dernier projet d'accord présenté le 22 juin, le Medef veut :

 1. Reculer l’âge effectif de départ en retraite

En instaurant des abattements jusqu’à 65 ans pour tous les salariés qui partent à l’âge légal.

 2. Réduire le niveau des pensions 

- Geler le montant des pensions, qui ne suivra plus l’inflation.
- Baisser le montant des pensions des futurs retraités qui valideront moins de point pour un même salaire.

 3. Remplacer l'ARRCO et l'AGIRC par un régime unique

supprimant le statut cadre et la GMP. Ce régime fonctionnera « à cotisations définies ». Le taux de cotisation est fixé « une fois pour toutes », ce sont les prestations qui s’ajustent automatiquement à la baisse. Ce système a conduit, en Suède, à une baisse de 10 % en 4 ans du montant des retraites.

 4. Baisser les futures pensions de réversion 

 qui bénéficient principalement aux femmes, en les proratisant au nombre d'années de mariage.

La CGT et son UGICT proposent d’augmenter les ressources pour financer un bon niveau de retraite

Les reculs voulus par le Medef n’ont rien d’inéluctable. Augmenter les salaires, faire baisser le chômage ou mettre les revenus financiers à contribution permettrait de financer des retraites de haut niveau. Dans le cadre des négociations, la CGT et son Ugict font 3 propositions immédiatement applicables qui permettent de résorber les déficits et de préserver le niveau des pensions.
Nous avons demandé aux services de l’AGIRC et de l’ARRCO de les chiffrer :

 1. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes

Progressivement réalisée, elle permettrait un accroissement des cotisations tel que tout déficit serait effacé à l’ARRCO.
Quant au déficit de l’AGIRC, il serait réduit d’ici 2040 de 46 %.

 2. L’alignement des taux de cotisation

Appliqués pour la retraite au-dessus du plafond de la Sécurité sociale sur ceux pratiqués en-dessous : soit une augmentation de 0,93 point de la part salariale des cotisations AGIRC pour rétablir l’équilibre financier.
Par exemple, cela représente pour un salaire mensuel de 4 000 € brut, 7, 72 € de plus cotisés chaque mois.
Cette mesure suffirait à rétablir l’équilibre financier de l’AGIRC.

 3. L’instauration d’une cotisation strictement patronale,

au taux de 10 %, sur les éléments de rémunération non soumis à cotisation dans les régimes complémentaires (intéressement, participation, épargne salariale, etc.) : d’ici 2040 les déficits de l’AGIRC seraient réduits de 24 % et de 74 % pour l’ARRCO.
Faisons nous entendre pour que cette négociation débouche sur un accord qui garantisse et conforte nos droits à retraite ! 



Recul de l’âge de départ en Retraite


Pour obliger les salariés à différer leur départ en retraite, le Medef veut appliquer des abattements dégressifs de 30, 20 et 10 % à toutes les personnes qui liquideraient leurs retraites complémentaires avant 65 ans. Les carrières longues subiraient également ces abattements sur une durée maximale de trois années. à partir de 65 ans ou après trois années maximum d’abattement, le retraité retrouverait l’intégralité de sa pension.

Françoise est cadre dans un service de comptabilité. Son dernier salaire annuel net est de 41 305 €. Ayant une carrière complète, elle peut liquider à 62 ans une retraite pleine et entière à la Sécurité sociale pour un montant net de 1290 € mensuels auquel s’ajoute la complémentaire ARRCO de 463 € nets par mois et celle de l’AGIRC de 602 € nets mensuels. Le total de ses pensions représente 68,4 % de son salaire net de fin de carrière, soit 2355 € par mois.

Avec les propositions du Medef, Françoise perdrait en cumul sur trois années 7 667 €.


Baisse du niveau des futures pensions Arrco et Agirc : une mesure antijeunes

D’effet progressif, cette baisse ne s’appliquerait intégralement qu’aux jeunes générations et partiellement à leurs aînés.
Dans les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC, les droits à retraite sont matérialisés par des points accumulés tout au long de la carrière. En multipliant tous ces points par leur valeur « de service » au moment de la liquidation de la retraite, on obtient le montant de la pension.

Avec les propositions du Medef, le prix du point augmenterait plus vite que les salaires : le nombre de points acquis s’ef- fondrerait. De surcroît, la valeur de chaque point, gelée, décrocherait par rapport à l’évolution du salaire. Selon les calculs des services techniques de l’ARRCO et de l’AGIRC ce phénomène de ciseau entraînerait sur une carrière complète une baisse de près de 16 % du niveau des futures retraites par rapport au salaire de fin d’activité.

David est un jeune ingénieur qui gagne 32 844 € nets. Avec une carrière complète (43 annuités), il devrait percevoir de la Sécurité sociale, de l’ARRCO et de l’AGIRC ses pensions de retraite dont le total représenterait 57,2 % de son salaire net de fin de carrière.

Avec les propositions du Medef, le total de ses pensions nettes ne représenterait plus que 52,2 % de son salaire net de fin de carrière.

David sera en retraite à 67 ans avec des retraites complémentaires amputées de 16 %
Soit une perte annuelle de 4 905 €


Disparition de la Garantie minimale de points


Le Medef propose de remplacer l’ARRCO et l’AGIRC au plus tard à compter du 1er janvier 2019 par un régime unique de retraite complémentaire. Il s’ensuivrait la disparition de la Garantie Minimale de 120 Points annuels (GMP) qui bénéficie aux 36,4 % de ressortissants de l’AGIRC dont le salaire est inférieur ou de peu supérieur au plafond de la Sécurité sociale.

Nathalie, titulaire d’un doctorat, travaille depuis 3 ans dans un laboratoire de recherche privé. elle perçoit un salaire égal au plafond de la sécurité sociale et si les discriminations de carrière dont sont victimes les femmes persistent, elle ne le dépassera jamais.

Or à l’AGIRC on ne cotise au pourcentage que sur la tranche de salaire supérieure à ce plafond. C’est donc en versant la cotisation forfaitaire GMP qu’elle pourra acquérir en 43 années 5160 points lui ouvrant un droit annuel à retraite de 2 023 € nets. À compter du 1er janvier 2019, cette garantie minimale de point serait appelée à disparaître, remplacée par une « contribution d’équilibre technique » versée par tous les salariés, cadres et non-cadres, pour financer les droits passés, sans attribution de points en contrepartie !


Nathalie titulaire d’un doctorat, discriminée, salaire de carrière égal au plafond de la Sécurité sociale
Perte sur ses retraites complémentaires de près de 4 %

 

Régime unique complémentaire « à cotisations définies »

= démantèlement du statut cadre

Le Medef propose de faire disparaître les régimes ARRCO et AGIRC pour les remplacer par un régime unique complémentaire.

Yacine, a été recruté comme cadre dans une entreprise du secteur informatique. C’est les dispositions édictées par l’AGIRC, obligatoirement transposées dans les conventions collectives de branche, qui imposent à son entreprise de lui reconnaître le statut de cadre, au regard de son niveau de formation, de ses responsabilités et de l’autonomie dans l’exercice des dites responsabilités. Demain, avec la disparition de l’AGIRC, le statut cadre ne serait plus défini collectivement et interprofessionnellement, il ne serait plus opposable aux entreprises mais concédé au cas par cas selon le bon vouloir de l’employeur.


= cotiser plus longtemps pour moins de retraite


Le régime unique fonctionnerait « à cotisations définies » comme le système suédois. Le taux de cotisation étant bloqué, compte tenu de l’augmentation du nombre de retraités, il atteindrait d’une année sur l’autre son équilibre financier :
• en réduisant le montant des pensions d’ores et déjà liquidées ;

• en réduisant le niveau des futures pensions par rapport au salaire de fin d’activité ;
• en reculant l’âge effectif de départ en retraite.

La Suède, dotée d’un système « à cotisations définies » en a fait l’amère expérience : toutes les pensions de retraite et les droits en cours d’acquisition ont été réduits de 3 % en 2010, de 4,3 % en 2011, de 2,7 % en 20141, soit une baisse nominale de 9,67 % en 4 ans.
1 Chiffres communiqués par la Direction du GIE AGIRC/ARRCO, note du 31 décembre 2014.

Un lieu pour signer une pétition en ligne : http://www.cgt.fr/Pour-resorber-les-deficits-et.html?var_mode=calcul

jeudi 8 octobre 2015

A la clinique du Lac...

Le mouvement social qui avait pris naissance le 27 avril 2015 à la clinique du Lac est levé,  puisque nous avons obtenu le rééquilibrage de l'effectif soignant infirmier et le retour de l'infirmière à la journée,  qui vient abonder la qualité de la prise en charge de ces patients.
Le mouvement est maintenu dans les services de la MAS, la réhabilitation pavillon 14 et 15 ainsi que Van Gogh qui reste solidaire des unités qui à ce jour n'ont toujours pas obtenu gain de cause.