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dimanche 13 avril 2014

I.M.E. Moussaron (32), ANNULATION d'une manifestation !

Le collectif des salariés et anciens salariés, des parents et enfants victimes de l’I.M.E. Moussaron, l’APF et la CGT Santé du Gers et Sud Santé sociaux  décide, suite à l’annonce dans la presse  par le  syndicat FO d’une contre manifestation dimanche 13 avril à Moussaron, d’annuler la manifestation programmée par le collectif.

En effet, il est hors de question d’opposer les salariés entre eux, et d’opposer les salariés aux familles. Nous ne répondrons pas à cette provocation qui ne va pas dans le sens de la défense d’une prise en charge de qualité des enfants, de meilleures conditions de travail des salariés, et du respect des familles. Par contre, le collectif se réserve le droit d’organiser d’autres formes d’expression pour faire entendre et faire aboutir ses revendications.

-         reprise de l’agrément par un organisme public ou associatif après fermeture de cet établissement ;
-         maintien des salariés dans ce nouvel institut, ceux-ci ne doivent pas faire les frais des dysfonctionnements mis en œuvre par la direction ;
-         construction rapide d’un IME et d’une MAS dans le secteur géographique du condomois ;
-         que la justice aille au bout et face la lumière sur cette affaire.

Si la situation prend cette tournure, c’est parce que les pouvoirs publics et les politiques tardent à prendre les bonnes décisions.

Notre position ne varie pas, nous défendons toujours les salariés c’est pourquoi le collectif ne rentrera pas dans ce combat. Notre combat est une prise en charge respectueuse de la dignité des enfants, la qualité et la sécurité des soins et le respect des familles, notre combat s’est aussi le droit des salariés à travailler dans de bonnes conditions, et dans le respect des droits du travail.

Suite à ce communiqué, le Syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan va interpeller le représentant régional du Syndicat FO, Gérald Murat, qui travaille au sein de notre établissement.

jeudi 10 avril 2014

Le service public a besoin de psychologie, les Psychologues vous alertent.

Pourquoi les Psychologues font-ils grève ?

Depuis plus de 20 ans les conditions d'embauche et de travail dans les différentes fonctions publiques et les établissements du médico-social se dégradent.
La profession est sous statut précaires à plus de 60% dans les hôpitaux, plus de 40% dans les collectivités locales. Une loi récente a été promulguée pour titulariser les Personnels sous contrat mais les directions des hôpitaux et des autres administrations ne l'appliquent pas à cause de leur budget en baisse. De nombreux départ en retraite ne sont pas remplacés augmentant la charge de travail et les délais d'attente.

Le service public n'est plus assuré.

Travailler à temps partiel et en contrat de courte durée ne permet pas d'assurer la continuité des suivis psychologiques individuels ou familiaux, mais aussi l'accompagnement professionnel des équipes (médecins, infirmières, aides soignantes, éducateurs . . .), et le travail de liaison avec en autres les travailleurs sociaux, la Protection Maternelle et Infantile, les écoles, etc.
Des pans entiers de travail ne se font plus et nombreuses personnes et familles doivent renoncer à trouver une solution à leur besoins.
Depuis plusieurs années, les orientations politiques obligent la profession psychologues, à lutter pour maintenir la qualité de ses prestations et la reconnaissance de son travail.
La récente loi hospitalière dite loi "Bachelot" ou HPST en application depuis 2010 ne reconnait plus le travail psychologique dans les services de soins, passant en outre la demande en augmentation des Usagers.
De plus, depuis plus de 20 ans, le salaire des Psychologues connaît un décrochage par rapport aux autres professionnels qui sont au même niveau statutaire, avec une absence totale de revalorisation qui se traduit in fine par une baisse de leur niveau de revenus.

L'Etat maltraite ses Personnels.

Contraints comme les autres membres du personnel, l'absence d'embauche ne nous permet plus de recevoir dans des délais raisonnables et ainsi répondre au mieux à vos besoins.
Les gouvernements successifs réduisent les budgets des services publics pour détourner la richesse nationale loin des besoins de la population.
Nous demandons une nouvelle orientation politique des services publics qui permettent une véritable reconnaissance du travail des Psychologues dans les différentes fonctions publiques (hôpitaux, aide sociale à l'enfance, écoles, accompagnement des personnes âgées, justice . . .), et dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

jeudi 3 avril 2014

Les crèches dans le territoire économique de Lannemezan

Ces dernières années a été crée une crèche privée d'entreprise sur Lannemezan avec des fonds publics (450000 euros) alors qu'il existait déjà deux crèches publiques. Un audit en 2008 avait démontré qu'un tel projet ne pouvait se faire sur ce territoire.
Pour rentabiliser son investissement, aujourd'hui, la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) envisage de diminuer la dotation financière pour les deux crèches publiques et ainsi aider la crèche privée déficitaire du fait d'un taux d'occupation trop faible. Ce qui aura pour conséquence directe de diminuer l'offre de places publiques.
Quand nous avons été alertés des risques qui pesaient sur la crèche des Hôpitaux de Lannemezan, nous avons essayé de contacter le responsable de la CAF des Hautes-Pyrénées et  ce fut difficile. Un membre de notre syndicat a du, avec son numéro d'allocataire, se rendre dans l'établissement et attendre qu'on lui donne satisfaction.
Le Directeur, surpris, lui a donné rendez-vous pour le 14 avril 2014 et une délégation de notre Syndicat ainsi que des membres du personnel de la crèche s'y rendront.
Devant l'insistance de notre syndicat, nous avons appris que la question des crèches de Lannemezan avait été repoussé au Conseil d'Administration de la CAF des Hautes-Pyrénées.
Nous vous tiendrons informés prochainement des différentes rencontres que nous aurons. Nous comptons sur vous pour nous aider si nous décidons de futures actions pour défendre ce service public.