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mardi 7 août 2012

AUX HÔPITAUX DE LANNEMEZAN, ON TAXE LES PAUVRES POUR ENTRETENIR LES RICHES.

Nous le pressentions depuis quelques semaines et c'est fait, ils ont osé, il a osé!

Notre direction a sorti une note de service qui prévoit le paiement de la chambre (41€) pour les patients hospitalisés dans les nouvelles unités.

Alors que ces mêmes Patients, ont été hospitalisés pendant des années, dans une unité vétuste, avec des dortoirs a 3 lits, des sanitaires communs, une promiscuité parfois difficile à supporter, l'impossibilité d'aller et venir librement du fait de la fermeture permanente des portes d'entrée, dès lors que la nouvelle unité est prête, ils doivent se la financer.

Il aurait été tout à fait juste qu'ils puissent profiter, gratuitement, d'une qualité d'hospitalisation enfin digne de la société dans laquelle nous vivons.

C'est une ignominie.
Seule la CGT s'érige contre cette mesure discriminatoire, les élus politiques et les médecins, aux abonnés absents, les sudistes en vacances.

Certes, il se dit que seules les personnes ayant une mutulle paieront cette taxe. Mais lorsque l'on sait que les mêmes mutuelles ne prennent en charge que deux mois  les Patients hospitalisés en Psychiatrie , on s'imagine ce qu'il va advenir, passé ce délai.
Ils seront exclus de notre établissement, ils seront sommés de trouver un autre établissement.
Lorque l'on connait l'avidité budgétaire de notre direction, nous pouvons craindre le pire.
Nous ne laisserons pas faire.
Nous sommes loin de la mission de Service Public.


ET SI L'ON TAXAIT LES RICHES!
D'autres solutions existent. En voilà une.

Diminuer le salaire de  ceux qui sont rémuérés d'une façon indécente dans notre établissement.

Les chirurgiens, par exemple,  qui opèrent d'une façon trés satisfaisante dans notre CMC, gagnent à travers la convention, trés avantageuse qu'ils ont signé, plus de 20 fois le salaire d'un brancardier.

N'est-ce-pas le Président de la République qui a dit:
"pas de d'écart de salaire de 1 à 20 dans une entreprise".

Il est grand temps qu'ils mettent la main à la poche.
Une renégociation de cette convention s'impose.
Nous allons interpeller le Ministère à ce sujet car nous atteignons  des excès qui asphysient, peu à peu, l'Hôpital Public.

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