En effet certains médecins facturent des consultations à un prix inconsidéré, bien en dessus du tarif de remboursement de la Sécurité Sociale.
Vouloir encadrer ces dépassements c'est trés bien, mais que dire des tarifs pratiqués par les groupements de coopération sanitaire.
Un groupement de coopération sanitaire (GCS) c'est une convention qui permet à des chirurgiens du privé d'opèrer dans le public.
On leur fourni le matériel, les personnels soignants et les blocs opératoires.
Aux hôpitaux de Lannemezan, le GCS prévoit que sur les interventions chirurgicales, les chirurgiens empochent 90% de la recette et sur les consultations 95%.
Cette situation entraîne un déséquilibre flagrant entre les recettes et les dépenses. Lorsqu'on sait que toute l'activité de la chirurgie est soumise à la tarification à l'activité (T2A), il est quasiment impossible d'équilibrer le budget.
Alors, la tentation d'utiliser les charges de personnel comme variable d'ajustement budgétaire est trés grande.
C'est ce que fait notre direction, sans états d'âme, au mépris de la qualité des conditions de travail.
Madame la Ministre doit se pencher rapidement sur ce problème, il en va de l'avenir des Hôpitaux de proximité.
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