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lundi 16 novembre 2015
NON AU RASSEMBLEMENT
Le directeur vient de nous refuser tour rassemblement devant l'administration, à la mémoire des victimes du vendredi 13 novembre.
COMPTE RENDU CHSCT DES 20/10/15 ET 12/11/15
Prise en charge des patients en psychiatrie venant des établissements pénitentiaire :
Question posée par la CGT par le biais d'un CHSCT extraordinaire et que notre Directeur a traîté en préambule du CHSCT ordinaire du 12 novembre ...
Un autre syndicat ... a demandé que lorsqu'une demande de CHSCT extraordinaire est faite, les autres syndicats en soient informés par la direction ainsi que la date... Mais comment faire nous l'attendons encore.
L'incident qui s'est déroulé la semaine dernière à la chambre sécurisée, le lundi 2 novembre, a mis en insécurité l'équipe soignante.
Après débats entre les représentants du personnel et la direction, il apparait qu'un nouveau protocole sera mis en place entre l'Hôpital, la Préfecture, et l'Administration Pénitentiaire, nous comptons sur le professionnalisme de chacun, afin de parvenir à une qualité de prise en charge.
A quand une réelle prise de conscience de certains Médecins quand au non respect des patients et des soignants dans la prise en charge ?
Nous avons demandé également que la chambre sécurisée soit équipée du matériel d'urgence et de nécessité (chariot d'urgence, pharmacie, contentions, linge...) au moment de l'arrivée du patient.
Un autre syndicat .... a proposé la réouverture d'une des chambres de la structure qui avait été conçu pour l'accueil des patients venant des établissements pénitentiaires.
Nous n'y sommes pas opposés car nous pensons que ça peut améliorer le confort et la sécurité des patients et du personnel. Par contre une visite avant réouverture,du CHSCT est impérative, si des modifications sont à apporter, la Direction sera tenue de répondre favorablement aux demandes du CHSCT, bien entendu dans la mesure du raisonnable.
A suivre ....
Relation de travail entre les équipes pluridisciplinaires
Nous avons exposé le problème de relations entre nous syndicats et directions, lors des instances des promesses nous sont faites (notes de services qui sont à la signature depuis plusieurs mois...) et qui ne sont jamais appliquées alors qu'elles sont essentielles dans la qualité de prise en charge pour le personnel
Nous avons aussi parlé des problèmes de relations entre les équipes médicales et paramédicales dans les services interpoles, dû au manque d'uniformité des fonctionnements des différents pôles. Une amélioration est attendue de chacun d'entre nous. N'oublions pas que le respect passe par la communication, l'écoute, l'échange et la cohésion, car ne perdons pas de vu que nos missions sont d'œuvrer pour une qualité de prise en charge optimale
Nous avons aussi parlé des relations entre les unités de soin et les services techniques à ce jour elles sont parfois tendues, nous sommes convaincus que c'est un problème de communication et qu'un travail mutuel de respect et d'écoute est nécessaire. Nous n'oublions pas que les services techniques sont partis prenantes dans la prise en charge de nos patients et résidents.
Moyens de communication des structures extérieures :
D'autres moyens d'alertes et d'urgence vont être mis en place pour Escala et l'EHPAD de Galan, ils devraient être sous la forme de talkie walkie incessamment sous peu. C'était une de nos demandes depuis plusieurs mois, nous resterons vigilant pour que ce nouveau système convienne aux personnels et puisse sécurisé au mieux les conditions de travail et de prise en charge des résidents dans ces structures.
Nous avons redemandé la spécificité pour l'EPHAD, qui assure la continuité de prise en charge des patients de psychiatrie vieillissant. Ceci devrait s'accompagner d'un temps de psychiatre pour assurer une qualité de prise en charge.
Problèmes effectifs unité adolescent
Cette question a été traitée en premier le 20 octobre, nous avons évoqué les sous-effectifs récurrents de cette unité depuis plusieurs mois. Comme dans tous les services dès qu'il y a de l'absence, cela impacte rapidement la qualité de prise en charge et les condition de travail des personnels car le service de remplacement a été réduit à "peau de chagrin" quand Mr Baqué était directeur. Les personnels pour assurer la continuité des soins sont obligés de travailler sur leurs jours de repos dûs ou de limiter leurs congés.
Nous avons réédité notre proposition de créer une unité où serait affecté toutes les absences longues durées, ainsi que les temps partiels thérapeutiques, pour qu'ils n'impactent pas budgétairement les pôles. Le financement de cet UF serait mutualisé à l'ensemble de l'établissement.
Insécurité du réseau routier
Nous avons constaté que beaucoup de véhicules ne respectaient pas la limitation à 30 km dans notre établissement, nous avons frôlé un drame plusieurs fois.
Nous nous sommes opposés à la mise en place de dos d'âne, pour l'inconfort que cela produit pour les patients transportés par ambulance.
A été proposé par Mr Pham de faire des chicanes, des stops dans les endroits sensibles. De même une signalisation sera mise pour indiqué les priorités. Et le 30 km/h sera mis sur les panneaux lumineux.
Petit rappel qui nous concerne tous, respectons les limitations de vitesse à 30 km/h.
Hygiène du territoire hospitalier
Nous avons évoqué la multiplications des pies qui prolifèrent et éventrent les poubelles, Mr Fernez doit fait un appel à candidature pou trouver un piègeur pour réguler.
Pour les chats, leur nombre serait le même depuis 7 ans, d'après l'association qui s'en occupe.
Pour les moustiques une recrudescence a été constatée, la Direction l'explique par des saisons plus chaudes.
Nous avons demandé à ce que des prises anti-moustiques soient mises dans toutes les pièces des services, un nettoyage des abords ayant des eaux stagnantes. L'installation de moustiquaires est proposée par le Directeur .
Secrétariat consultation
Un augmentation de la charge de travail a été constaté pour le secrétariat dans la rédaction des compte rendus médicaux. Nous proposons l'étude d'une nouvelle organisation de travail (centraliser les appels) et une aide complémentaire volontaire d'autres services récupérable ou rémunérable .
Bilan social services techniques
Nous avons proposé la titularisation des agents les plus anciens et le maintien des effectifs pour assurer toutes leurs missions et les nouvelles à venir.
CMP Saint Gaudens
Comme nous l'avions demandé dans d'autres CHSCT, un autre syndicat .. à repris la question dénonçant la réduction des effectifs ces dernières années de 12 à 6, qui ne permet plus d'assurer les missions et conventions qui étaient les siennes. Nous avons réitéré les même arguments en dénonçant que les politiques austères depuis plusieurs années ne pouvaient engendrer que cette déqualification de prise en charge.
Séjour thérapeutique
Mr Damourette a précisé qu'un infirmier devait être en permanence présent lors des séjours thérapeutiques et même lors des sorties sur une journée que ce soit dans les unités de psychiatrie ou médico-sociales. Il devrait faire une note de service.
Unité Anthonin Artaud
Nous avons refait notre demande pour qu'un SAS à l'entrée soit créé pour éviter les fugues de ce pavillon d'entrant.
Le directeur n'est pas opposé à ces travaux
Mr Pham estime que c'est réalisable en mettant l'entrée à côté des escaliers.
Question posée par la CGT par le biais d'un CHSCT extraordinaire et que notre Directeur a traîté en préambule du CHSCT ordinaire du 12 novembre ...
Un autre syndicat ... a demandé que lorsqu'une demande de CHSCT extraordinaire est faite, les autres syndicats en soient informés par la direction ainsi que la date... Mais comment faire nous l'attendons encore.
L'incident qui s'est déroulé la semaine dernière à la chambre sécurisée, le lundi 2 novembre, a mis en insécurité l'équipe soignante.
Après débats entre les représentants du personnel et la direction, il apparait qu'un nouveau protocole sera mis en place entre l'Hôpital, la Préfecture, et l'Administration Pénitentiaire, nous comptons sur le professionnalisme de chacun, afin de parvenir à une qualité de prise en charge.
A quand une réelle prise de conscience de certains Médecins quand au non respect des patients et des soignants dans la prise en charge ?
Nous avons demandé également que la chambre sécurisée soit équipée du matériel d'urgence et de nécessité (chariot d'urgence, pharmacie, contentions, linge...) au moment de l'arrivée du patient.
Un autre syndicat .... a proposé la réouverture d'une des chambres de la structure qui avait été conçu pour l'accueil des patients venant des établissements pénitentiaires.
Nous n'y sommes pas opposés car nous pensons que ça peut améliorer le confort et la sécurité des patients et du personnel. Par contre une visite avant réouverture,du CHSCT est impérative, si des modifications sont à apporter, la Direction sera tenue de répondre favorablement aux demandes du CHSCT, bien entendu dans la mesure du raisonnable.
A suivre ....
Relation de travail entre les équipes pluridisciplinaires
Nous avons exposé le problème de relations entre nous syndicats et directions, lors des instances des promesses nous sont faites (notes de services qui sont à la signature depuis plusieurs mois...) et qui ne sont jamais appliquées alors qu'elles sont essentielles dans la qualité de prise en charge pour le personnel
Nous avons aussi parlé des problèmes de relations entre les équipes médicales et paramédicales dans les services interpoles, dû au manque d'uniformité des fonctionnements des différents pôles. Une amélioration est attendue de chacun d'entre nous. N'oublions pas que le respect passe par la communication, l'écoute, l'échange et la cohésion, car ne perdons pas de vu que nos missions sont d'œuvrer pour une qualité de prise en charge optimale
Nous avons aussi parlé des relations entre les unités de soin et les services techniques à ce jour elles sont parfois tendues, nous sommes convaincus que c'est un problème de communication et qu'un travail mutuel de respect et d'écoute est nécessaire. Nous n'oublions pas que les services techniques sont partis prenantes dans la prise en charge de nos patients et résidents.
Moyens de communication des structures extérieures :
D'autres moyens d'alertes et d'urgence vont être mis en place pour Escala et l'EHPAD de Galan, ils devraient être sous la forme de talkie walkie incessamment sous peu. C'était une de nos demandes depuis plusieurs mois, nous resterons vigilant pour que ce nouveau système convienne aux personnels et puisse sécurisé au mieux les conditions de travail et de prise en charge des résidents dans ces structures.
Nous avons redemandé la spécificité pour l'EPHAD, qui assure la continuité de prise en charge des patients de psychiatrie vieillissant. Ceci devrait s'accompagner d'un temps de psychiatre pour assurer une qualité de prise en charge.
Problèmes effectifs unité adolescent
Cette question a été traitée en premier le 20 octobre, nous avons évoqué les sous-effectifs récurrents de cette unité depuis plusieurs mois. Comme dans tous les services dès qu'il y a de l'absence, cela impacte rapidement la qualité de prise en charge et les condition de travail des personnels car le service de remplacement a été réduit à "peau de chagrin" quand Mr Baqué était directeur. Les personnels pour assurer la continuité des soins sont obligés de travailler sur leurs jours de repos dûs ou de limiter leurs congés.
Nous avons réédité notre proposition de créer une unité où serait affecté toutes les absences longues durées, ainsi que les temps partiels thérapeutiques, pour qu'ils n'impactent pas budgétairement les pôles. Le financement de cet UF serait mutualisé à l'ensemble de l'établissement.
Insécurité du réseau routier
Nous avons constaté que beaucoup de véhicules ne respectaient pas la limitation à 30 km dans notre établissement, nous avons frôlé un drame plusieurs fois.
Nous nous sommes opposés à la mise en place de dos d'âne, pour l'inconfort que cela produit pour les patients transportés par ambulance.
A été proposé par Mr Pham de faire des chicanes, des stops dans les endroits sensibles. De même une signalisation sera mise pour indiqué les priorités. Et le 30 km/h sera mis sur les panneaux lumineux.
Petit rappel qui nous concerne tous, respectons les limitations de vitesse à 30 km/h.
Hygiène du territoire hospitalier
Nous avons évoqué la multiplications des pies qui prolifèrent et éventrent les poubelles, Mr Fernez doit fait un appel à candidature pou trouver un piègeur pour réguler.
Pour les chats, leur nombre serait le même depuis 7 ans, d'après l'association qui s'en occupe.
Pour les moustiques une recrudescence a été constatée, la Direction l'explique par des saisons plus chaudes.
Nous avons demandé à ce que des prises anti-moustiques soient mises dans toutes les pièces des services, un nettoyage des abords ayant des eaux stagnantes. L'installation de moustiquaires est proposée par le Directeur .
Secrétariat consultation
Un augmentation de la charge de travail a été constaté pour le secrétariat dans la rédaction des compte rendus médicaux. Nous proposons l'étude d'une nouvelle organisation de travail (centraliser les appels) et une aide complémentaire volontaire d'autres services récupérable ou rémunérable .
Bilan social services techniques
Nous avons proposé la titularisation des agents les plus anciens et le maintien des effectifs pour assurer toutes leurs missions et les nouvelles à venir.
CMP Saint Gaudens
Comme nous l'avions demandé dans d'autres CHSCT, un autre syndicat .. à repris la question dénonçant la réduction des effectifs ces dernières années de 12 à 6, qui ne permet plus d'assurer les missions et conventions qui étaient les siennes. Nous avons réitéré les même arguments en dénonçant que les politiques austères depuis plusieurs années ne pouvaient engendrer que cette déqualification de prise en charge.
Séjour thérapeutique
Mr Damourette a précisé qu'un infirmier devait être en permanence présent lors des séjours thérapeutiques et même lors des sorties sur une journée que ce soit dans les unités de psychiatrie ou médico-sociales. Il devrait faire une note de service.
Unité Anthonin Artaud
Nous avons refait notre demande pour qu'un SAS à l'entrée soit créé pour éviter les fugues de ce pavillon d'entrant.
Le directeur n'est pas opposé à ces travaux
Mr Pham estime que c'est réalisable en mettant l'entrée à côté des escaliers.
LIBERTE EGALITE FRATERNITE
samedi 14 novembre 2015
PENSÉE POUR PARIS
Nous avons commencé l'année en étant "CHARLIE" et nous allons la finir en pensant à"PARIS".
Nous avons une pensée pour les victimes de cette tragédie ainsi que pour leur familles.
Nous appellerons les personnels à un "rassemblement" dans l'établissement en mémoire de ces victimes, morts, blessés, choqués .
Nous allons solliciter le Directeur pour que tous les agents puissent participer à cette action citoyenne et solidaire.
Nous avons une pensée pour les victimes de cette tragédie ainsi que pour leur familles.
Nous appellerons les personnels à un "rassemblement" dans l'établissement en mémoire de ces victimes, morts, blessés, choqués .
Nous allons solliciter le Directeur pour que tous les agents puissent participer à cette action citoyenne et solidaire.
jeudi 12 novembre 2015
CHSCT EXTRAORDINAIRE
Le syndicat CGT a demandé la réunion d'un CHSCT EXTRAORDINAIRE devant la situation particulière que l'Etablissement a rencontrée lors d'une prise en charge à la chambre sécurisée..
Cet la deuxième demande de notre part pour un CHSCT EXTRORDINAIRE que la direction ne "traite" et ne "reconnait" pas sa valeur, puisque les questions sont examinées en CHSCT ordinaire.
COMPTE RENDU CTE 20/10/2015
Tout d'abord quelques chiffres...
BUDGET PRINCIPAL RÉSULTATS PRÉVISIONNELS
- 361623
USLD - 129166
EHPAD + 108
MAS - 154852
SSIAD - 29580
FAM + 812
IFAS - 21154
DNA + 87
Décision de l'ARS au 20/08/2015:
L'ARS a donné son accord pour la mise en place d'appartements thérapeutiques sur le pôle A3 ( Lzan/ St Gaudens ) mais sans création de poste pour assurer la prise en charge.
M le Directeur et l'ensemble du CTE se prononcent contre cette ouverture par manque de moyens financiers octroyé par les tutelles, la CGT a dit que l'on ne pouvait plus fermer des lits pour récupérer des postes permettant l'ouverture de nouveaux services.
Une nouvelle fois l'ARS porte atteinte à la qualité de prise en charge des patients de psychiatrie.
Bilan social: point reporté
Certification:
Présentation par M Casteran Didier, cadre sup en charge de la certification.
Ce nouvel examen de l'activité mettra au grand jour la qualité " ou pas" de notre prise en charge.
Même si les dernières certifications n'avaient aucun impact économique, le changement de règles laisse penser qu'il pourrait en découler un impact économique.
Travail en 12 heures à HAD en psy:
Après un rappel sur cette mise en place , qui rappelons le aurait du être présenté en instance et soumise à avis, le vote a était défavorable à l'unanimité.
Dans l'organisation du travail alors qu'un agent en 12 heures le week-end et qu'il venait à ne pas être présent pour X raisons( accident, décès ...) une mise en place d'un protocole est établi l'agent appelle le standard dès sa prise de fonction.
ANFH:
Le bilan selon la direction est positif( + de formation et meilleure gestion de la formation sur l'établissement)
Nous avons demandé que dans chaque service soit mis à connaissance des agents des formations régionale ( gratuites pour les établissements adhérents).
Aux questions posées par notre syndicat (voir plus haut) :
Question 1: ouverture du guichet non adaptée à la vie des services. (pour les séjours grosse somme d'argents dans les unités plusieurs jours du vendredi au lundi date du départ par exemple, pour un patient hospitalisé ayant une grosse somme d'argent et qui fait un dépôt au trésor public, il ne peut retirer que la somme totale, ceci implique de nombreuses avances faite par l'AVSE et qui ne sont pas toujours remboursées au départ du patient.( budget AVSE en difficulté).
Question 2 : nous avons demandé que les Temps Partiels Thérapeutiques( Mi-temps ) ne fassent pas partis des effectifs minimum.
Suivi des comités médicaux ( CM): décisions aléatoires des membres du CM
Nous dénonçons les pratiques et les effets néfastes pour les agents de la part de ce comité( non renouvellement des mi temps thérapeutiques de 3 mois sans demande d'expertise ni de RDV , simplement par rapport au dossier).
Question 3: demande de mise en place d'un protocole adapté au déroulement du séjour en cas d'accident. Le DSI, M Damourette a avalisé la présence IDE 24/24 en séjour dans le sanitaire et le médico-social.
Question 4: pour la énième fois nous avons demandé que le repas thérapeutique qui est un outil essentiel dans l'évaluation comportementale du patient soit remis en place au sein des structures ayant réalisé un projet de service dans lequel le repas thérapeutique est intégré. ON nous annonce que la note de service est en cours de signature depuis plus de 3 mois!!!nous espérons que l'ensemble de l'équipe qui participe à l'élaboration du repas thérapeutique soit mentionnée dans la note de service...
Question 5: au vue des difficultés rencontrée cet été face aux excès de températures dans les services entraînant des mauvaises conditions de vie de nos patients et de mauvaises conditions de travail des agents nous avons demandé que soit pris en compte ces difficultés pour que l'été prochain soit apprécié différemment.
Quelques exemples: secrétariat Camille Claudel relevé de T° supérieur à 40° durant plusieurs jours du mois de juillet, un agent a par la suite contracté de grave problèmes circulatoire, nous avons demandé que lui soit reconnu une maladie professionnelle. MAS 9 durant l'été de vieux couvres lits( les rayés vous en souvenez vous?) ont été placé à l'aide de scotch, fils et autres afin de réduire le rayonnement solaire dans la salle de vie, des ventilateurs en marche avec devant eux des récipients de glaçons pour refroidir l'air!!etc. etc.
Question 6: depuis plusieurs années nous demandons la spécificité pour l'EHPAD de Galan, car les patients/résidents accueillis dans cette structure sont issus de nos services de soins avec des pathologies psychiatriques. Nous demandons un temps médical de psychiatre pour assurer une prise en charge de qualité. Pour la sécurité un protocole va voir le jour suite à un groupe de travail "prévention violence/sécurité ". Nous vous tiendrons informés..
Question 7:les propositions de la CGT au Projet d'Etablissement sont sur la création d'une unité adapté à la prise en charge de patients ne relevant pas de la psy active mais qui ne peuvent être réinsérés par le biais de la réhabilitation. De plus nous demandons la création d'unité prenant en charge l'handicap( style MAS) pour des personnes qui ne trouvent aucune place sur notre territoire.
ex: enfants handicapés Français allant sur des structures Belges.
Nous avons demandé le dépôt d'un projet rapidement afin d'être les premiers lorsque nos tutelles prendront la notion de besoin impérative à la prise en charge de ces personnes.
Question 8: dans le cadre du bilan social mais surtout par la demande de plus en plus importante des personnels à répondre à leurs difficultés, nous avons interpellé le CTE sur l'augmentation des AT, maladies, longues maladies et maladies professionnelles et sur aujourd'hui le syndrome de "Burn-out" qui atteint de plus en plus d'agents.
Une autre organisation syndicale a posé la question sur la redistribution de la prime de service, ce qui a permis M Grimal directeur de l'hôpital de Lannemezan d’entrouvrir la porte sur "la note unique qui est aujourd'hui de 18 et sur l’avancement au temps minimum pour les agents."( ce qui rappelons le, en faisant un peu d'histoire syndicale, fut gagné par la CGT en 1982 après un long combat)
A quand la redistribution de la prime en fonction des "affinités" avec les cadres ( têtes du client") ou affinité avec la direction pour les syndicalistes ( ex: signature accord 35 heures pour la CFDT).
Est-il normal qu'une ASH touche moins de prime de service qu'un IDE ou qu'un cadre de santé?
mardi 27 octobre 2015
AGRESSION AU CH SUD FRANCILIEN
Le syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan adresse son soutien au personnels du CH Sud Francilien.
Le mardi 20 octobre 2015, un évènement grave a eu lieu en psychiatrie. Un patient a agressé 3 collègues avec une arme blanche.
La patient a été tué lors de son arrestation par les forces de l'ordre.
Ce qui est lamentable c'est que la CGT de l'établissement avait déposé "un danger grave et imminent" par l'intermédiaire de ses délégués au CHSCT le 24 septembre dans l'unité psychiatrique où était hospitalisé le patient, afin de dénoncer la situation difficile. D'après notre Fédération la direction avait fait la sourde oreille, on en voit aujourd'hui les conséquences.
Une nouvelle fois, la violence et la maladie mentale sont stigmatisées par la faute d'une politique de santé mentale et des conditions de travail incroyables, inacceptables.
Quelles sont les responsabilités dans ce fait divers, de la direction de cet Hôpital, des mesures préventives auraient-elles pu être mises en place pour éviter ce drame ?
Les ARS contrôlent-elles assez les établissements pour assurer un niveau optimal pour les conditions de travail et de sécurité ?
Le gouvernement donne-t-il assez de moyens aux Hôpitaux pour leur assurer un bon fonctionnement, alors que notre Ministre se targue régulièrement de faire baisser les dépenses de la Sécurité Sociale et que l'on baisse les recettes en augmentant tous les ans, les exonérations sociales ?
La CGT revendique :
- l'arrêt de toutes les restructurations, fermeture de lits et structures,
- le retour à la situation antérieure d'il y a 5 ans pour les lits qui ont été fermés pendant cette période avec les moyens humains nécessaires, et des équipes pluridisciplinaires formées
- la prise en compte de la situation dramatique des Centres médico-psychologiques, élément essentiel de la prise en charge de secteur où les délais d'attente pour un 1° rendez-vous sont inacceptables. La situation est intenable, il faut renforce les moyens humains dans les CMP, ne rien faire c'est cautionner,
- un plan spécifique à la psychiatrie doit être mis au débat à partir de ces besoins et de la réflexion des équipes, la question de la formation doit intégrer le débat.
Pour la CGT, les bons soins et la finance ne sont pas compatibles. Nous exigeons une psychiatrie humaniste : la santé n'est pas une marchandise, l'Hôpital n'est pas un entreprise. La CGT réaffirme sont opposition à la loi Santé et appelle à la mobilisation .
Le mardi 20 octobre 2015, un évènement grave a eu lieu en psychiatrie. Un patient a agressé 3 collègues avec une arme blanche.
La patient a été tué lors de son arrestation par les forces de l'ordre.
Ce qui est lamentable c'est que la CGT de l'établissement avait déposé "un danger grave et imminent" par l'intermédiaire de ses délégués au CHSCT le 24 septembre dans l'unité psychiatrique où était hospitalisé le patient, afin de dénoncer la situation difficile. D'après notre Fédération la direction avait fait la sourde oreille, on en voit aujourd'hui les conséquences.
Une nouvelle fois, la violence et la maladie mentale sont stigmatisées par la faute d'une politique de santé mentale et des conditions de travail incroyables, inacceptables.
Quelles sont les responsabilités dans ce fait divers, de la direction de cet Hôpital, des mesures préventives auraient-elles pu être mises en place pour éviter ce drame ?
Les ARS contrôlent-elles assez les établissements pour assurer un niveau optimal pour les conditions de travail et de sécurité ?
Le gouvernement donne-t-il assez de moyens aux Hôpitaux pour leur assurer un bon fonctionnement, alors que notre Ministre se targue régulièrement de faire baisser les dépenses de la Sécurité Sociale et que l'on baisse les recettes en augmentant tous les ans, les exonérations sociales ?
La CGT revendique :
- l'arrêt de toutes les restructurations, fermeture de lits et structures,
- le retour à la situation antérieure d'il y a 5 ans pour les lits qui ont été fermés pendant cette période avec les moyens humains nécessaires, et des équipes pluridisciplinaires formées
- la prise en compte de la situation dramatique des Centres médico-psychologiques, élément essentiel de la prise en charge de secteur où les délais d'attente pour un 1° rendez-vous sont inacceptables. La situation est intenable, il faut renforce les moyens humains dans les CMP, ne rien faire c'est cautionner,
- un plan spécifique à la psychiatrie doit être mis au débat à partir de ces besoins et de la réflexion des équipes, la question de la formation doit intégrer le débat.
Pour la CGT, les bons soins et la finance ne sont pas compatibles. Nous exigeons une psychiatrie humaniste : la santé n'est pas une marchandise, l'Hôpital n'est pas un entreprise. La CGT réaffirme sont opposition à la loi Santé et appelle à la mobilisation .
jeudi 15 octobre 2015
Questions posées par la CGT pour les CTE et CHSCT du mois d'octobre
Pour le CHSCT :
1) Pour la énième fois et surtout face au non suivi des questions posées :
- Réhabilitation : prise en charge particulière des patients
- Charge de travail et rôle des ASH dans les services de psychiatrie, effectifs minimums
- Protocole accès aux urgences pour les agents victimes d'accident du travail
- Attestation pour les agents victimes de travaux amiantés
- Place de parking livraison/ entretien des structures extérieures, techniques et logisitques
- Résidence administrative Lannemezan, déplacement sur site annexe
- MAS prise en charge médicale
- UCSA mise en place de moyens d'alertes lors des entretiens
- Repas thérapeutique
- Abrogation des mesures dégradées portant atteinte au respect de l'effectif minimum
- Remplacement dans les services des agents en situation particulières : longues maladies, mi-temps thérapeutiques, formations, etc...
- Anthonin Artaud : humanisation des locaux, peintures, local fumeur : + de 40° cet été, SAS entrée
- Transports patients/ résidents
2) Protocole séjours thérapeutiques
3) Crèche et son devenir
4) Insécurité du réseau routier du Centre hospitalier de Lannemezan
5) Hygiène du territoire Hospitalier
6) Suivi des décisions des Comités Médicaux et Commissions de réformes.
7) Conditions de travail de certains agents durant la période estivale
8) Questions diverses
Pour le CTE :
1) Gestion des comptes des majeurs protégés : inadaptée aux besoins des patients et des services
2) Mi-temps thérapeutique dans les services : effectif minimum, avis du Comité médical départemental
3) Séjour thérapeutique: protocole
4) Repas thérapeutique
5) Bilan de la période estivale : relevé de température dans certains services et condition de travail
6) EPHAD de Galan : spécificité de l'EPHAD où en est-on ?
7) Projet d'établissement : structure spécialisée pour la prise en charge de patients en inadéquation avec les services actuels
8) Usure prématurée des personnels : Accident du travail, maladies, longues maladies, maladies professionnelles, burn-out, etc...
1) Pour la énième fois et surtout face au non suivi des questions posées :
- Réhabilitation : prise en charge particulière des patients
- Charge de travail et rôle des ASH dans les services de psychiatrie, effectifs minimums
- Protocole accès aux urgences pour les agents victimes d'accident du travail
- Attestation pour les agents victimes de travaux amiantés
- Place de parking livraison/ entretien des structures extérieures, techniques et logisitques
- Résidence administrative Lannemezan, déplacement sur site annexe
- MAS prise en charge médicale
- UCSA mise en place de moyens d'alertes lors des entretiens
- Repas thérapeutique
- Abrogation des mesures dégradées portant atteinte au respect de l'effectif minimum
- Remplacement dans les services des agents en situation particulières : longues maladies, mi-temps thérapeutiques, formations, etc...
- Anthonin Artaud : humanisation des locaux, peintures, local fumeur : + de 40° cet été, SAS entrée
- Transports patients/ résidents
2) Protocole séjours thérapeutiques
3) Crèche et son devenir
4) Insécurité du réseau routier du Centre hospitalier de Lannemezan
5) Hygiène du territoire Hospitalier
6) Suivi des décisions des Comités Médicaux et Commissions de réformes.
7) Conditions de travail de certains agents durant la période estivale
8) Questions diverses
Pour le CTE :
1) Gestion des comptes des majeurs protégés : inadaptée aux besoins des patients et des services
2) Mi-temps thérapeutique dans les services : effectif minimum, avis du Comité médical départemental
3) Séjour thérapeutique: protocole
4) Repas thérapeutique
5) Bilan de la période estivale : relevé de température dans certains services et condition de travail
6) EPHAD de Galan : spécificité de l'EPHAD où en est-on ?
7) Projet d'établissement : structure spécialisée pour la prise en charge de patients en inadéquation avec les services actuels
8) Usure prématurée des personnels : Accident du travail, maladies, longues maladies, maladies professionnelles, burn-out, etc...
NON AU REPORT DE L'AGE DE DEPART EN RETRAITE FINANCER LES RETRAITES, C'EST POSSIBLE !
Non au report de l'âge de départ en retraite
Le 16 octobre prochain aura lieu la dernière séance de négociation AGIRC-ARRCO. L'enjeu est de taille puisque l’AGIRC compte pour l’essentiel de la retraite complémentaire des cadres et assimilés, et qu'il s'agit de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO. Retrouvez ici nos propositions et suivez la négociation en direct sur Twitter avec NegoRetraites.Pour se constituer leur retraite, les cadres et assimilés cotisent, sur la partie de leur salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale, à un régime de base (CNAV ou MSA) ainsi qu’à l’ARRCO, le régime complémentaire de l’ensemble des salariés du privé.
Au-dessus de ce seuil, ils cotisent exclusivement à l’AGIRC, le régime complémentaire des cadres.
Les retraites complémentaires AGIRC et ARRCO représentent 30 à 56 % du montant de la pension des salariés du privé.
Les négociations de 2015 ont pour objectif de rétablir les équilibres financiers de l’AGIRC et de l’ARRCO, ébranlés par le chômage, l’austérité salariale et le refus de mettre les revenus financiers à contribution. À ceci s’ajoute le refus persistant du Medef d’accroître les ressources des régimes à hauteur des besoins.
Dans cette négociation, le débat se polarise autour de deux possibilités :
- baisser les retraites et leur montant, comme le veut le MEDEF
- augmenter les ressources, pour financer des retraites de qualité comme le proposent les syndicats et notamment la CGT
Le Medef veut baisser les retraites et leur montant
Dans son dernier projet d'accord présenté le 22 juin, le Medef veut :1. Reculer l’âge effectif de départ en retraite
En instaurant des abattements jusqu’à 65 ans pour tous les salariés qui partent à l’âge légal.2. Réduire le niveau des pensions
- Geler le montant des pensions, qui ne suivra plus l’inflation.- Baisser le montant des pensions des futurs retraités qui valideront moins de point pour un même salaire.
3. Remplacer l'ARRCO et l'AGIRC par un régime unique
supprimant le statut cadre et la GMP. Ce régime fonctionnera « à cotisations définies ». Le taux de cotisation est fixé « une fois pour toutes », ce sont les prestations qui s’ajustent automatiquement à la baisse. Ce système a conduit, en Suède, à une baisse de 10 % en 4 ans du montant des retraites.4. Baisser les futures pensions de réversion
qui bénéficient principalement aux femmes, en les proratisant au nombre d'années de mariage.La CGT et son UGICT proposent d’augmenter les ressources pour financer un bon niveau de retraite
Les reculs voulus par le Medef n’ont rien d’inéluctable. Augmenter les salaires, faire baisser le chômage ou mettre les revenus financiers à contribution permettrait de financer des retraites de haut niveau. Dans le cadre des négociations, la CGT et son Ugict font 3 propositions immédiatement applicables qui permettent de résorber les déficits et de préserver le niveau des pensions.Nous avons demandé aux services de l’AGIRC et de l’ARRCO de les chiffrer :
1. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes
Progressivement réalisée, elle permettrait un accroissement des cotisations tel que tout déficit serait effacé à l’ARRCO.Quant au déficit de l’AGIRC, il serait réduit d’ici 2040 de 46 %.
2. L’alignement des taux de cotisation
Appliqués pour la retraite au-dessus du plafond de la Sécurité sociale sur ceux pratiqués en-dessous : soit une augmentation de 0,93 point de la part salariale des cotisations AGIRC pour rétablir l’équilibre financier.Par exemple, cela représente pour un salaire mensuel de 4 000 € brut, 7, 72 € de plus cotisés chaque mois.
Cette mesure suffirait à rétablir l’équilibre financier de l’AGIRC.
3. L’instauration d’une cotisation strictement patronale,
au taux de 10 %, sur les éléments de rémunération non soumis à cotisation dans les régimes complémentaires (intéressement, participation, épargne salariale, etc.) : d’ici 2040 les déficits de l’AGIRC seraient réduits de 24 % et de 74 % pour l’ARRCO.
Faisons nous entendre pour que cette négociation débouche sur un accord qui garantisse et conforte nos droits à retraite !
Pour obliger les salariés à différer leur départ en retraite, le Medef veut appliquer des abattements dégressifs de 30, 20 et 10 % à toutes les personnes qui liquideraient leurs retraites complémentaires avant 65 ans. Les carrières longues subiraient également ces abattements sur une durée maximale de trois années. à partir de 65 ans ou après trois années maximum d’abattement, le retraité retrouverait l’intégralité de sa pension.
Françoise est cadre dans un service de comptabilité. Son dernier salaire annuel net est de 41 305 €. Ayant une carrière complète, elle peut liquider à 62 ans une retraite pleine et entière à la Sécurité sociale pour un montant net de 1290 € mensuels auquel s’ajoute la complémentaire ARRCO de 463 € nets par mois et celle de l’AGIRC de 602 € nets mensuels. Le total de ses pensions représente 68,4 % de son salaire net de fin de carrière, soit 2355 € par mois.
Avec les propositions du Medef, Françoise perdrait en cumul sur trois années 7 667 €.
Dans les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC, les droits à retraite sont matérialisés par des points accumulés tout au long de la carrière. En multipliant tous ces points par leur valeur « de service » au moment de la liquidation de la retraite, on obtient le montant de la pension.
Avec les propositions du Medef, le prix du point augmenterait plus vite que les salaires : le nombre de points acquis s’ef- fondrerait. De surcroît, la valeur de chaque point, gelée, décrocherait par rapport à l’évolution du salaire. Selon les calculs des services techniques de l’ARRCO et de l’AGIRC ce phénomène de ciseau entraînerait sur une carrière complète une baisse de près de 16 % du niveau des futures retraites par rapport au salaire de fin d’activité.
David est un jeune ingénieur qui gagne 32 844 € nets. Avec une carrière complète (43 annuités), il devrait percevoir de la Sécurité sociale, de l’ARRCO et de l’AGIRC ses pensions de retraite dont le total représenterait 57,2 % de son salaire net de fin de carrière.
Avec les propositions du Medef, le total de ses pensions nettes ne représenterait plus que 52,2 % de son salaire net de fin de carrière.
David sera en retraite à 67 ans avec des retraites complémentaires amputées de 16 %
Le Medef propose de remplacer l’ARRCO et l’AGIRC au plus tard à compter du 1er janvier 2019 par un régime unique de retraite complémentaire. Il s’ensuivrait la disparition de la Garantie Minimale de 120 Points annuels (GMP) qui bénéficie aux 36,4 % de ressortissants de l’AGIRC dont le salaire est inférieur ou de peu supérieur au plafond de la Sécurité sociale.
Nathalie, titulaire d’un doctorat, travaille depuis 3 ans dans un laboratoire de recherche privé. elle perçoit un salaire égal au plafond de la sécurité sociale et si les discriminations de carrière dont sont victimes les femmes persistent, elle ne le dépassera jamais.
Or à l’AGIRC on ne cotise au pourcentage que sur la tranche de salaire supérieure à ce plafond. C’est donc en versant la cotisation forfaitaire GMP qu’elle pourra acquérir en 43 années 5160 points lui ouvrant un droit annuel à retraite de 2 023 € nets. À compter du 1er janvier 2019, cette garantie minimale de point serait appelée à disparaître, remplacée par une « contribution d’équilibre technique » versée par tous les salariés, cadres et non-cadres, pour financer les droits passés, sans attribution de points en contrepartie !
Nathalie titulaire d’un doctorat, discriminée, salaire de carrière égal au plafond de la Sécurité sociale
Yacine, a été recruté comme cadre dans une entreprise du secteur informatique. C’est les dispositions édictées par l’AGIRC, obligatoirement transposées dans les conventions collectives de branche, qui imposent à son entreprise de lui reconnaître le statut de cadre, au regard de son niveau de formation, de ses responsabilités et de l’autonomie dans l’exercice des dites responsabilités. Demain, avec la disparition de l’AGIRC, le statut cadre ne serait plus défini collectivement et interprofessionnellement, il ne serait plus opposable aux entreprises mais concédé au cas par cas selon le bon vouloir de l’employeur.
Le
régime unique fonctionnerait « à cotisations définies » comme le
système suédois. Le taux de cotisation étant bloqué, compte tenu de
l’augmentation du nombre de retraités, il atteindrait d’une année sur
l’autre son équilibre financier :
• en réduisant le montant des pensions d’ores et déjà liquidées ;
• en réduisant le niveau des futures pensions par rapport au salaire de fin d’activité ;
• en reculant l’âge effectif de départ en retraite.
La Suède, dotée d’un système « à cotisations définies » en a fait l’amère expérience : toutes les pensions de retraite et les droits en cours d’acquisition ont été réduits de 3 % en 2010, de 4,3 % en 2011, de 2,7 % en 20141, soit une baisse nominale de 9,67 % en 4 ans.
1 Chiffres communiqués par la Direction du GIE AGIRC/ARRCO, note du 31 décembre 2014.
Recul de l’âge de départ en Retraite
Pour obliger les salariés à différer leur départ en retraite, le Medef veut appliquer des abattements dégressifs de 30, 20 et 10 % à toutes les personnes qui liquideraient leurs retraites complémentaires avant 65 ans. Les carrières longues subiraient également ces abattements sur une durée maximale de trois années. à partir de 65 ans ou après trois années maximum d’abattement, le retraité retrouverait l’intégralité de sa pension.
Françoise est cadre dans un service de comptabilité. Son dernier salaire annuel net est de 41 305 €. Ayant une carrière complète, elle peut liquider à 62 ans une retraite pleine et entière à la Sécurité sociale pour un montant net de 1290 € mensuels auquel s’ajoute la complémentaire ARRCO de 463 € nets par mois et celle de l’AGIRC de 602 € nets mensuels. Le total de ses pensions représente 68,4 % de son salaire net de fin de carrière, soit 2355 € par mois.
Avec les propositions du Medef, Françoise perdrait en cumul sur trois années 7 667 €.
Baisse du niveau des futures pensions Arrco et Agirc : une mesure antijeunes
D’effet progressif, cette baisse ne s’appliquerait intégralement qu’aux jeunes générations et partiellement à leurs aînés.Dans les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC, les droits à retraite sont matérialisés par des points accumulés tout au long de la carrière. En multipliant tous ces points par leur valeur « de service » au moment de la liquidation de la retraite, on obtient le montant de la pension.
Avec les propositions du Medef, le prix du point augmenterait plus vite que les salaires : le nombre de points acquis s’ef- fondrerait. De surcroît, la valeur de chaque point, gelée, décrocherait par rapport à l’évolution du salaire. Selon les calculs des services techniques de l’ARRCO et de l’AGIRC ce phénomène de ciseau entraînerait sur une carrière complète une baisse de près de 16 % du niveau des futures retraites par rapport au salaire de fin d’activité.
David est un jeune ingénieur qui gagne 32 844 € nets. Avec une carrière complète (43 annuités), il devrait percevoir de la Sécurité sociale, de l’ARRCO et de l’AGIRC ses pensions de retraite dont le total représenterait 57,2 % de son salaire net de fin de carrière.
Avec les propositions du Medef, le total de ses pensions nettes ne représenterait plus que 52,2 % de son salaire net de fin de carrière.
David sera en retraite à 67 ans avec des retraites complémentaires amputées de 16 %
Soit une perte annuelle de 4 905 €
Disparition de la Garantie minimale de points
Le Medef propose de remplacer l’ARRCO et l’AGIRC au plus tard à compter du 1er janvier 2019 par un régime unique de retraite complémentaire. Il s’ensuivrait la disparition de la Garantie Minimale de 120 Points annuels (GMP) qui bénéficie aux 36,4 % de ressortissants de l’AGIRC dont le salaire est inférieur ou de peu supérieur au plafond de la Sécurité sociale.
Nathalie, titulaire d’un doctorat, travaille depuis 3 ans dans un laboratoire de recherche privé. elle perçoit un salaire égal au plafond de la sécurité sociale et si les discriminations de carrière dont sont victimes les femmes persistent, elle ne le dépassera jamais.
Or à l’AGIRC on ne cotise au pourcentage que sur la tranche de salaire supérieure à ce plafond. C’est donc en versant la cotisation forfaitaire GMP qu’elle pourra acquérir en 43 années 5160 points lui ouvrant un droit annuel à retraite de 2 023 € nets. À compter du 1er janvier 2019, cette garantie minimale de point serait appelée à disparaître, remplacée par une « contribution d’équilibre technique » versée par tous les salariés, cadres et non-cadres, pour financer les droits passés, sans attribution de points en contrepartie !
Nathalie titulaire d’un doctorat, discriminée, salaire de carrière égal au plafond de la Sécurité sociale
Perte sur ses retraites complémentaires de près de 4 %
Régime unique complémentaire « à cotisations définies »
= démantèlement du statut cadre
Le Medef propose de faire disparaître les régimes ARRCO et AGIRC pour les remplacer par un régime unique complémentaire.Yacine, a été recruté comme cadre dans une entreprise du secteur informatique. C’est les dispositions édictées par l’AGIRC, obligatoirement transposées dans les conventions collectives de branche, qui imposent à son entreprise de lui reconnaître le statut de cadre, au regard de son niveau de formation, de ses responsabilités et de l’autonomie dans l’exercice des dites responsabilités. Demain, avec la disparition de l’AGIRC, le statut cadre ne serait plus défini collectivement et interprofessionnellement, il ne serait plus opposable aux entreprises mais concédé au cas par cas selon le bon vouloir de l’employeur.
= cotiser plus longtemps pour moins de retraite
Le
régime unique fonctionnerait « à cotisations définies » comme le
système suédois. Le taux de cotisation étant bloqué, compte tenu de
l’augmentation du nombre de retraités, il atteindrait d’une année sur
l’autre son équilibre financier : • en réduisant le montant des pensions d’ores et déjà liquidées ;
• en réduisant le niveau des futures pensions par rapport au salaire de fin d’activité ;
• en reculant l’âge effectif de départ en retraite.
La Suède, dotée d’un système « à cotisations définies » en a fait l’amère expérience : toutes les pensions de retraite et les droits en cours d’acquisition ont été réduits de 3 % en 2010, de 4,3 % en 2011, de 2,7 % en 20141, soit une baisse nominale de 9,67 % en 4 ans.
1 Chiffres communiqués par la Direction du GIE AGIRC/ARRCO, note du 31 décembre 2014.
Un lieu pour signer une pétition en ligne : http://www.cgt.fr/Pour-resorber-les-deficits-et.html?var_mode=calcul
jeudi 8 octobre 2015
A la clinique du Lac...
Le mouvement social qui avait pris naissance le 27 avril 2015 à la clinique du Lac est levé, puisque nous avons obtenu le rééquilibrage de l'effectif soignant infirmier et le retour de l'infirmière à la journée, qui vient abonder la qualité de la prise en charge de ces patients.
Le mouvement est maintenu dans les services de la MAS, la réhabilitation pavillon 14 et 15 ainsi que Van Gogh qui reste solidaire des unités qui à ce jour n'ont toujours pas obtenu gain de cause.
Le mouvement est maintenu dans les services de la MAS, la réhabilitation pavillon 14 et 15 ainsi que Van Gogh qui reste solidaire des unités qui à ce jour n'ont toujours pas obtenu gain de cause.
jeudi 3 septembre 2015
vendredi 12 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
TOUS EN GREVE LE 25 JUIN 2015
Malgré le boycott des médias, la grève interprofessionnelle du 9 avril, réunissant près de 300000 manifestants, pour le retrait du Pacte de Responsabilité, de la loi Macron et du projet de loi Santé, a été un succès et constitue un point d'appui pour renforcer la confiance dans la nécessité de poursuivre la bagarre contre l'austérité.
"ORGANISONS L'INITIATIVE NATIONALE DE GREVE ET DE MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SANTE, L'ABANDON DU PLAN D'ECONOMIES DE 3 MILLIARDS POUR LES HOPITAUX, L'ARRET DES ATTAQUES CONTRE LE CONVENTIONS COLLECTIVES ET LES ETABLISSEMENTS ! "
Au lendemain du 9 avril, le gouvernement a annoncé dans son "programme de stabilité" transmis à Bruxelles, une baisse de l'ONDAM ( objectif national des dépenses d'Assurance Maladie), c'est à dire des crédits pour la santé et l'assurance maladie.
Ces mesures d'austérité s'ajoutent au plan d'économies de 3 milliards déjà décidées, qui à terme vont déboucher sur la suppression de 22 postes.
Parallèlement , le projet de loi de "modernisation de la santé" voté le 10 avril en première lecture, représentant la déclinaison juridique des mesures budgétaires, rend obligatoire l'adhésion pour tous les Hôpitaux à un groupement hospitalier de territoire (GHT), prélude à la fusion des Hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier.
Elle prévoit aussi l'assouplissement du droit des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS), pour selon la loi "en faciliter la constitution et le fonctionnement, afin d'accompagner la création des GHT, auxquels pourront être associés des établissements privés". La loi prévoit aussi, la "mise en disposition de plein droit" de fonctionnaires aux GCS.
Ces dispositions aggravent encore la loi HPST en matière de restructuration de l'offre de soins, de destruction d'effectifs et vont accélérer la privatisation de l'Hôpital public, comme les déserts médicaux.
Elle déboucheront sur de nouveaux Contrats de Retour à l'Equilibre Financier (CREF), qui vont se traduire par des milliers de suppressions de postes.
FACE A CETTE SITUATION, DANS DE NOMBREUX ETABLISSEMENTS, LES PERSONNELS ET LEURS ORGANISATIONS SYNDICALES COMBATTENT L'ENSEMBLE DE CES MESURES D'AUSTERITE ET LEURS CONSEQUENCES.
La CGT et d'autres organisations syndicales estiment que :
"Cela suffit ! Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d'arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public. "
Le gouvernement doit prendre en compte les revendications des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social.
Ne pas le faire provoquera une dégradation profonde et durable du climat social dans ces secteurs et au-delà.
La CGT et les autres organisations syndicales demandent :
TOUS EN GREVE LE 25 JUIN 2015
"ORGANISONS L'INITIATIVE NATIONALE DE GREVE ET DE MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SANTE, L'ABANDON DU PLAN D'ECONOMIES DE 3 MILLIARDS POUR LES HOPITAUX, L'ARRET DES ATTAQUES CONTRE LE CONVENTIONS COLLECTIVES ET LES ETABLISSEMENTS ! "
Au lendemain du 9 avril, le gouvernement a annoncé dans son "programme de stabilité" transmis à Bruxelles, une baisse de l'ONDAM ( objectif national des dépenses d'Assurance Maladie), c'est à dire des crédits pour la santé et l'assurance maladie.
Ces mesures d'austérité s'ajoutent au plan d'économies de 3 milliards déjà décidées, qui à terme vont déboucher sur la suppression de 22 postes.
Parallèlement , le projet de loi de "modernisation de la santé" voté le 10 avril en première lecture, représentant la déclinaison juridique des mesures budgétaires, rend obligatoire l'adhésion pour tous les Hôpitaux à un groupement hospitalier de territoire (GHT), prélude à la fusion des Hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier.
Elle prévoit aussi l'assouplissement du droit des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS), pour selon la loi "en faciliter la constitution et le fonctionnement, afin d'accompagner la création des GHT, auxquels pourront être associés des établissements privés". La loi prévoit aussi, la "mise en disposition de plein droit" de fonctionnaires aux GCS.
Ces dispositions aggravent encore la loi HPST en matière de restructuration de l'offre de soins, de destruction d'effectifs et vont accélérer la privatisation de l'Hôpital public, comme les déserts médicaux.
Elle déboucheront sur de nouveaux Contrats de Retour à l'Equilibre Financier (CREF), qui vont se traduire par des milliers de suppressions de postes.
FACE A CETTE SITUATION, DANS DE NOMBREUX ETABLISSEMENTS, LES PERSONNELS ET LEURS ORGANISATIONS SYNDICALES COMBATTENT L'ENSEMBLE DE CES MESURES D'AUSTERITE ET LEURS CONSEQUENCES.
La CGT et d'autres organisations syndicales estiment que :
"Cela suffit ! Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d'arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public. "
Le gouvernement doit prendre en compte les revendications des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social.
Ne pas le faire provoquera une dégradation profonde et durable du climat social dans ces secteurs et au-delà.
La CGT et les autres organisations syndicales demandent :
- Le retrait du pacte de responsabilité et du projet loi santé
- L'arrêt des fermetures de lit
- L'abandon de toutes les mesures d'économies qui asphyxient les établissements et les services
- Le maintien de tous les postes et l'embauche d'effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes.
- L'augmentation générale des salaires
- L'arrêt de la casse des métiers du social
TOUS EN GREVE LE 25 JUIN 2015
mercredi 13 mai 2015
Manifestation des personnels des Thermes de Capvern
Le syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan a apporté son soutien, au rond point de l'autoroute le lundi 11 mai aux personnels des Thermes de Capvern dans leur lutte pour défendre leurs emplois.
Les employés demandent un jugement de liquidation de leur entreprise, pour une reprise en régie des Thermes par la commune, en attendant que la délégation de service publique soit donnée à une nouvelle société.
En effet le prestataire qui avait en charge les Thermes aurait accumulé 650000 euros de dettes.
Les établissement Thermaux ont un rôle social à jouer dans nos territoires car ils sont financés par de l'argent public. Ils n'ont pas pour but d'engraisser certains actionnaires.
Dans cette logique l'Edenvic a eu des retombées économique pour notre département, nous pensons que les investissements pour sa construction, pouvaient se justifier.
Par contre à l'opposé de ce que nous a fait dire un journal, nous ne pensons que dans l'immédiat, vu le contexte économique, nous devons réinvestir dans l'Edenvic.
Les employés demandent un jugement de liquidation de leur entreprise, pour une reprise en régie des Thermes par la commune, en attendant que la délégation de service publique soit donnée à une nouvelle société.
En effet le prestataire qui avait en charge les Thermes aurait accumulé 650000 euros de dettes.
Les établissement Thermaux ont un rôle social à jouer dans nos territoires car ils sont financés par de l'argent public. Ils n'ont pas pour but d'engraisser certains actionnaires.
Dans cette logique l'Edenvic a eu des retombées économique pour notre département, nous pensons que les investissements pour sa construction, pouvaient se justifier.
Par contre à l'opposé de ce que nous a fait dire un journal, nous ne pensons que dans l'immédiat, vu le contexte économique, nous devons réinvestir dans l'Edenvic.
vendredi 17 avril 2015
LES DEPUTES SUPPRIMENT L'ORDRE INFIRMIER
L'assemblée nationale a voté dans la nuit du 9 au 10 avril 2015 la suppression de l'ordre infirmier, en contradiction avec la ministre de la Santé Marisol Touraine qui voulait rendre l'adhésion facultative.
La CGT se félicite de cet amendement et réaffirme sa demande d'abrogation de cet ordre infirmier qui n'a jamais été une demande des professionnels.
Qui au final n'a comme but que de faire payer les professionnels pour travailler, car toutes ses fonctions sont déjà accomplies par des instances ou l'administration publique.
Maintenant aux sénateurs de confirmer cette décision des députés.
Loi Santé : 5 exigences, 12 propositons
Le plan Valls/Touraine n’est pas la solution pour le secteur sanitaire, médico-social et social. Au contraire, il constitue une remise en cause grave des logiques du secteur. Il n’est pas amendable dans le fond comme dans la forme. C’est un tout autre projet qu’il faut !
5 exigences
- 1. Il faut un nouveau cadre législatif, remplaçant les lois de reculs sociaux des 30 dernières années, pour instaurer la priorité au service public.
- 2. Faire des dépenses de protection sociale une priorité nationale en stoppant la pression idéologique de leur diminution « indispensable ».
- 3. Il y a urgence à articuler les différents niveaux de réponses aux besoins sanitaires et sociaux de la population plutôt que de les mettre en concurrence.
- 4. Sortir du Tout paiement à l’acte.
- 5. Le système sanitaire, médico-social et social doit être à même de répondre à l’ensemble des besoins de santé des populations.
12 propositions
- 1. Nous maintenons donc notre revendication d’une organisation de la démocratie au niveau des territoires.
- 2. Nous proposons la mise en place d’un « grand service public de la santé et de l’action sociale » regroupant toutes les structures, avec des personnels oeuvrant à la réponse des besoins, au sens de la définition globale de l’OMS.
- 3. Nous proposons d’étudier la piste d’une rémunération contractualisée des établissements et activités, sur la base d’objectifs de santé publique et non plus d’objectifs financiers. Il convient de revenir à la notion de budget prévisionnel.
- 4. Comme le préconise l’OMS, il nous semble évident que « pour travailler ensemble, les professionnels de santé doivent bénéficier de bases de formation communes ».
- 5. Pour les médicaments, il faut réfléchir à se doter d’une agence européenne de coordination qui aurait les moyens de contrebalancer les stratégies de lobbying de l’industrie pharmaceutique.
- 6. Il convient d’instaurer des instances délibérantes dans nos établissements de santé, et de donner de réels pouvoirs et prérogatives aux CTE et CME.
- 7. Les établissements surendettés doivent bénéficier d’une aide financière pour sortir de la pression des banques.
- 8. Le dispositif de santé au travail doit être totalement revu dans son organisation, ses finalités, son fonctionnement.
- 9. Une « double modulation » des cotisations sociales « patronales ».
- 10. La remise en cause des exonérations de cotisations patronales qui ont connu une croissance exponentielle depuis les années 1990.
- 11. La création d’une contribution sociale assise sur les revenus financiers des entreprises qui pourrait également inciter ces dernières à développer leurs investissements productifs.
- 12. La soumission à cotisations sociales dans les conditions de droit commun des revenus issus de l’intéressement, de la participation et des plans d’épargne d’entreprise (PEE).
LES TAUX DE PROMOTION DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIERE
UNE BONNE MAUVAISE NOUVELLE !
Une bonne nouvelle, car depuis des mois la CGT réclamait la publication des taux de promus/promouvables dans la Fonction publique hospitalière.Enfin, l'arrêté du 11 octobre 2007 a été modifié par un arrêté du 26 mars paru au journal Officiel le 3 avril.
Une très mauvaise nouvelle, car les taux décidés unilatéralement par le ministère de la santé sont largement en deçà des attentes des personnels. Ces taux ne permettent pas des promotions linéaires et font subsister des blocages de carrière. Pire encore, certains taux sont en dessous de celui des années précédentes.
Le comble, malgré la publication de cet arrêté, il reste encore des ratios manquants ! Les taux de promotions des ASHQ de classe supérieure et les psychologues ne sont toujours pas publiés à ce jour.
Les budgets des établissements hospitaliers et les contraintes, qui pèsent sur les dépenses de santé ralentissent les carrières des personnels. Les taux sont fixés de plus en plus finement par Bercy et le ministère de la santé, avec pour objectif de ralentir de manière durable les carrières des agents, et le point d’indice toujours en berne.
LES TAUX CONNUS A CE JOUR
Filière administrative
- Attaché d’administration principal : 10 % en 2015 et 2016
- Adjoint des cadres hospitalier de classe supérieure : 13 % en 2015, 2016 et 2017
- Adjoint des cadres hospitalier de classe exceptionnelle : 11 % en 2015, 2016 et 2017
- Assistant médico-administratifs de classe supérieure : 8 % en 2015, 2016 et 2017
- Assistant médico-administratifs de classe exceptionnelle : 8 % en 2015, 2016 et 2017
- Adjoint administratif de 1re classe : 6 % en 2015 et 2016
- Adjoint administratif principal de 2e classe : 9 % en 2015 et 2016
- Adjoint administratif principal de 1re classe : 9 % en 2015 et 2016
- Permanencier auxiliaire de régulation médicale chef : 13 % en 2015, 2016 et 2017
Filière ouvrière et technique
- Dessinateur chef de groupe : 5 % en 2015 et 2016
- Dessinateur principal : 13 % en 2015 et 2016
- Conducteur ambulancier de 1re catégorie : 6 % en 2015 et 2016
- Conducteur ambulancier hors catégorie : 5 % en 2015 et 2016
- Ouvrier professionnel qualifié : 6 % en 2015 et 2016
- Maître ouvrier : 10 % en 2015 et 2016
- Maître ouvrier principal : 15 % en 2015 et 2016
- Agent de maîtrise principal : 10 % en 2015 et 2016
- Technicien supérieur hospitalier de 2e classe : 10 % en 2015, 2016 et 2017
- Technicien supérieur hospitalier de 1re classe : 18 % en 2015, 15 % en 2016 et 2017
Psychologues
- Psychologue hors classe : non défini à ce jour pour 2015, 2016 et 2017
Filière soins
- Agent des services hospitaliers qualifié de classe supérieure : non défini à ce jour pour 2015, 2016 et 2017
- Aide-soignant de classe supérieure : 10 % en 2015 et 2016
- Aide-soignant de classe exceptionnelle : 15 % en 2015 et 2016
- Infirmier catégorie B de classe supérieure : 20 % en 2015 et 2016
- Infirmier catégorie A en soins généraux deuxième grade : 11 % en 2015 et 2016
Filière de rééducation
- Pédicure de classe supérieure : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Masseur-kinésithérapeute de classe supérieure : 12,5 % en 2015, 2016 et 2017
- Ergothérapeute de classe supérieure : 12 % en 2015, 2016 et 2017
- Psychomotricien de classe supérieure : 15 % en 2015 et 2016, 12 % en 2017
- Orthophoniste de classe supérieure : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Orthoptiste de classe supérieure : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Diététicien de classe supérieure : 13 % en 2015, 2016 et 2017
Filière médico-technique
- Manipulateur en électroradiologie de classe supérieure : 15 % en 2015, 14 % en 2016 et 12 % en 2017
- Technicien de laboratoire médical : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Préparateur en pharmacie hospitalière : 14 % en 2015, 12 % en 2016 et 2017
Filière socio-éducative
- Conseiller en économie sociale et familiale de classe supérieure : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Éducateur technique spécialisé de classe supérieure : 15 % en 2015, 2016 et 2017
- Animateur principal 1ère classe : 10 % en 2015 et 2016, 8 % en 2017
- Moniteur-éducateur principal : 10 % en 2015 et 2016, 8 % en 2017
Sage femme
- Sage-femme des hôpitaux du second grade : 20 % en 2015, 15 % en 2016 et 10 % en 2017
Référence législative
- Arrêté du 11 octobre 2007 déterminant les taux de promotion dans certains corps de la fonction publique hospitalière
- Arrêté du 26 mars 2015 modifiant l’arrêté du 11 octobre 2007 déterminant les taux de promotion dans certains corps de la fonction publique hospitalière
mardi 7 avril 2015
Le crise c'est eux, la solution c'est nous ! Tous mobilisés le 9 Avril !
Manifestation Départementale
le 9 avril 2015 à 10h30
Bourse du Travail de Tarbes
lundi 30 mars 2015
Appel journée de grève et d'action le 9 avril à Paris et à Tarbes
La crise, c’est eux, La solution, c’est nous !
Journée interprofessionnelle d’action et de grève.
Manifestation nationale à Paris le 9 avril
La CGT vous propose d’agir collectivement en convergence avec l’ensemble des salarié-e-s pour la mise en œuvre d’alternatives, porteuses de modernité sociale. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu’à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l’exemple de la loi Macron. La CGT invite les salarié-e-s , les retraités-e-s du privé et du public, les privé-e-s d’emploi d'agir tous ensemble et à prendre leurs affaires en main !
Depuis plus de 40 ans, on nous rabâche, de crise en crise, qu’il faut se serrer la ceinture sans autre résultat que la dégradation de nos conditions de travail et de notre qualité de vie.
Le problème, ce ne sont pas les salaires trop élevés, trop peu de temps passé au travail ou encore l’âge de départ à la retraite :
La CGT, pour sortir de la crise, se prononce pour une autre répartition des richesses afin d’investir dans des mesures sociales, pour une véritable relance de l’économie, pour des services publics accessibles à tous sur tout le territoire, pour une politique industrielle et énergétique créatrice de richesse et d’emplois, pour répondre à des priorités sociales permettant la satisfaction de revendications, telles que :
L’augmentation des salaires dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la hausse des minimas sociaux, la revalorisation des pensions pour les retraités ;
L’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l’écart dans le privé se situe aujourd’hui à 27% et 40% à la retraite. L’égalité salariale d’ici 2024 permettrait de résoudre 46% des problèmes des caisses complémentaires ;
Des créations d’emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail et dans la santé le maintien ou l’amélioration de la qualité de prise en charge ;
Le développement des prestations sociales (santé, retraites, indemnisation du chômage…..)
Oui, de l’argent, il y en a, beaucoup trop pour les actionnaires et pas assez pour les salarié-e-s !
Les récents chiffres publiés sont sans appel : les dividendes versés aux actionnaires sont démesurés au détriment des investissements. A l’échelle de la planète, 80 individus détiennent le patrimoine de 3,5 milliards de personnes
La France se situe sur la troisième marche du podium mondial en ce qui concerne les faveurs envers les actionnaires.
Un salarié travaille aujourd’hui plus de six semaines pour rémunérer les actionnaires, contre deux semaines, il y a trente ans ! Où est la modernité ??
Les entreprises du CAC 40 ont réalisé + 30% de profits en 2014, soit 60 milliards d’euros. C’est le coût du capital qui est le véritable problème !
S’y attaquer, c’est trouver des solutions pour sortir de la crise.
Un exemple parlant : l’entreprise Sanofi.
D’un côté,
5,5 milliards de profit dont 3,7 versés en dividendes aux actionnaires, soit l’équivalent de 50 000 euros de richesses annuelles créées par salarié ;
Une augmentation de ces dividendes pour la 21 éme année consécutive ;
Une prime de bienvenue de 4 millions d’euros pour le nouveau PDG.
De l’autre,
Des licenciements, notamment dans les activités de la recherche ;
Une baisse des investissements ;
Le refus d’accorder une prime de 120 euros pour les salarié-e-s postés.
Le 6 mars, leur lutte a permis de gagner une augmentation de 80 euros nets de leur prime de poste, des embauches en CDI et l’investissement dans l’outil de production.
Pour Paris inscription au 2886
Le 9 avril, ensemble, imposons NOS choix !!!!
Ainsi, à longueur d’antenne, économistes, experts, se relaient pour accréditer l’idée, portée par le Medef et le gouvernement que la solution à nos problèmes serait d’accepter de nouveaux sacrifices en matière d’emplois, de salaires ou de retraites, de démanteler les services publics qui nous accompagnent au quotidien. Ils voudraient imposer leurs éternels mauvais remèdes qui conduisent au niveau de chômage et de précarité que nous connaissons, à un gel, voire une baisse du pouvoir d’achat pour les plus modestes.
Ces politiques consistant à chaque fois à culpabiliser et à « faire payer » ceux qui n’ont que le fruit de leur travail comme revenu, c’est ce que l’on appelle « l’austérité ».
Les salarié-e-s ne sont pas dupes. Ce début d’année est marqué par de nombreux conflits sociaux dans différentes professions comme la santé, l’énergie, les transports avec les routiers, les cheminots, la chimie, etc. Des conflits sont marqués par des succès en matière de salaires , de primes obtenues et d’emplois.
Ces luttes, on les retrouve dans de nombreux pays européens à l’image des métallurgistes allemands qui viennent d’obtenir une augmentation générale de 3,4%.
Oui, le progrès social est possible aujourd’hui.
La journée du 9 avril doit constituer une étape forte de mobilisation des salarié-e-s dans chaque entreprise et établissement public.
Elle doit être une journée pour se faire entendre sur les lieux de travail et dans la rue pour construire collectivement un autre avenir social et économique.
A Tarbes, le départ de la manifestation se fera à 10h30, devant la Bourse du Travail.
dimanche 15 février 2015
Non à la fin du don éthique en France et la marchandisation du sang humain !
Quel service public restera t-il demain ?
Voici le texte de la pétition qui est à destination de Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Donneurs, patients,
amicalistes, bénévoles ou citoyens : nous sommes TOUS concernés par les menaces
qui pèsent sur le service public de la transfusion en France, suite à une
récente décision du conseil d’Etat (23/07/14) autorisant l’ouverture du marché
d’un produit sanguin (le plasma thérapeutique traité par Solvant-Détergent) à la
concurrence des industriels du médicament.
La porte de la
marchandisation du corps humain est donc désormais largement ouverte, avec une
totale remise en cause du principe du « don » de sang anonyme, volontaire et
gratuit. Ce don, réalisé aujourd'hui par l’Etablissement Français du Sang (EFS),
garantit l’éthique inscrite dans la loi sang de 1993.
Pour couronner le
tout, le gouvernement souhaite que l’EFS accompagne l’implantation de ces
industriels, en conservant et en distribuant leur plasma-médicament et dont
l’origine éthique ne pourra pas être formellement prouvée : TOUT CECI A LA
CHARGE de l’ASSURANCE MALADIE, bien entendu (PLFSS, article 51) !
La
privatisation de la collecte de plasma fait également partie des projets
purement comptables de nos tutelles.
Depuis la création de l’EFS en
2000, notre système transfusionnel éthique est l'un des plus sécuritaires au
Monde : preuve en est que de nombreux pays se sont engagés et s’engagent encore
à suivre ce véritable « modèle », soutenu par l’OMS.
Ne tirons pas vers le
bas la sécurité du patient et du donneur en renonçant à l’éthique et en
privilégiant l’économie au détriment de l’éthique !
Exigeons, TOUS
ENSEMBLE, que le don du sang reste anonyme, volontaire et
bénévole.
Donneurs de plasma, accepterez-vous demain de faire
commerce de votre corps ?
Patients ou familles, n’êtes-vous pas fermement
attachés à l’éthique, à la non commercialisation du corps humain
?
Responsables politiques, n’avez-vous plus en mémoire les heures sombres
de la transfusion sanguine française, êtes-vous prêts à assumer un nouveau
scandale dont vous seriez « responsables mais pas coupables »?
Médecins
et prescripteurs, n’êtes-vous pas attachés au principe de précaution et au
service rendu aux patients plutôt qu’à de simples considérations économiques
?
Je défends le modèle "transfusionnel" français, je signe cette
pétition !
Cliquer sur ce lien : http://www.mesopinions.com/petition/sante/fin-don-ethique-france-marchandisation-sang/13251
mercredi 11 février 2015
Combien de MORTS faudra t'il encore en PSYCHIATRIE !
Nous venons
d’apprendre le suicide de l’un de nos collègues infirmier à l’Hôpital
psychiatrique du Vinatier (69). Ce drame survient dans cet établissement après
une agression à l’arme blanche d’un autre agent infirmier. En 10 jours, c’est
le drame de trop ! Combien en faudra t-il pour être entendu ?
Ces évènements sont
la sombre illustration des conséquences des politiques menées en psychiatrie
depuis de nombreuses années : mesures d’économie à tout va, fermetures de
lits et de services, suppressions de postes et d’emplois . . . et notre
établissement n’y échappe pas ! Cela entraîne l’impossibilité de prendre
correctement en charge les Patients et génère, chez les Personnels, la perte du
sens du travail, le stress jusqu’à la culpabilisation qui peuvent conduire à
des passages à l’actes extrême.
Nous ne pouvons plus laisser se creuser le fossé entre
ceux qui veulent faire des économies et ceux qui veulent soigner. C’est dévastateur pour nos collègues en premières
lignes dans les services, lesquels subissent la pression au quotidien !
Dans le même temps,
notre Fédération a appris hier que le rendez-vous posé pour la troisième fois
auprès du Ministère pour discuter de la psychiatrie était encore reporté !
C’est inadmissible et irresponsable de la part de ceux qui prônent le dialogue
social à tout va !
En adéquation avec notre Fédération, le
Syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan appellent l’ensemble des Adhérents, des
Personnels et des Usagers à se rassembler lundi 16 février 2015 à 14 heures
devant la Direction de notre établissement, afin d’apporter notre soutien à la
communauté hospitalière de Vinatier, en mémoire de notre collègue décédé et en
soutien à sa famille.
Par ailleurs, dès à
présent, nous exigeons que des représentants de notre Fédération soient reçus
le même jour par la Ministre, pour l’ouverture de négociations, exiger un
moratoire sur toutes les restructurations en cours et des moyens nouveaux pour
la psychiatrie.
Rassemblement
le 16 février 2015 à 14h00
Devant le Direction
des Hôpitaux de Lannemezan
lundi 9 février 2015
Fin de grève au Service Van Gogh
Depuis de
très longs mois, le Syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan dénonce toutes les difficultés que
rencontrent les agents à assumer correctement
leurs missions. Depuis 2007 les différentes politiques austères envers
le personnel menées par les directions comme :
U Le non -remplacement des départs à la
retraite, ou en disponibilité ;
U Le non- remplacement d’agents en
maladie ;
U La dégradation des conditions de
travail des agents assumant la fonction hôtelière-ménage (ASH, AEQ, OPQ) ;
U Effectif minimum dans les services du
1 janvier au 31 décembre ;
U Suppression des véhicules de
services ;
La détermination du
personnel de VAN GOGH va impulser une nouvelle dynamique sur le respect de la
qualité de prise en charge de nos patients dans tout l’établissement.
La première
réunion de négociation qui a eu lieu le 19 janvier 2015 à
17h30, avec la direction, les représentants du personnel de VAN GOGH et le Syndicat
CGT a permis de recenser les grosses difficultés que le service rencontre. Après une bonne heure de
négociations ou le non- remplacement d’agents (départ ou maladie), la
suppression des véhicules de service et la fonction ASH ont été évoqués. La réponse immédiate de la part de la direction a été d’affecter un SICS retraité infirmier sur deux semaines et de réintégrer et
d’affecter deux agents infirmiers à
compter du 1 février afin de tenir compte du
projet de service.
La deuxième réunion de
négociation qui a eu
lieu le 3 février 2015 à 17 h00 avec la direction les représentants du
personnel de VAN GOGH et le Syndicat CGT a permis d’apporter pour l’ensemble de
l’établissement une réponse sur les véhicules nécessaires au maintien de
l’urgence et la sécurité à plusieurs
niveaux (alerte BIP, recherche de patients en cas de fugues ou de non -retour
de permission dans le créneau horaire, accompagnement patient pour retrait
argent ou achats divers).
La délégation entière du personnel a évoqué la problématique des ASH à pouvoir assumer correctement leurs missions. Depuis la restructuration de la psychiatrie en 2012, passage de 4 à 3 pôles et la gestion en pool, les conditions de travail pour cette catégorie se sont dégradées.
Magré la position de la Direction de ne pas abonder les moyens, le Syndicat CGT fait une proposition sur un changement de gestion de la fonction hôtelière-ménage en psychiatrie. La Direction a retenu l'idée et suggère une étude. Notre demande a pour but de rendre de la dignité et du respect à ces agents malmenés parfois par certains supérieurs hiérarchiques de pôle (certains se reconaitront).
Nous remercions encore une fois le Personnel de Van Gogh pour sa détermination qui, malgré quelques embuches tendues par certaines personnes, ont dénoncé des situations qui mettent à mal la qualité de prise en charge de nos Patients, nos Résidents et des Usagers.
jeudi 5 février 2015
NON à l'augmetation de ma facture d'électricité et de gaz
OUI À UN SERVICE PUBLIC
La Syndicat CGT Energie et Mines alerte les usagers.
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
ET SI ON METTAIT QUELQUES CHIFFRES SUR CES DEUX MOTS ?
• 5 à 8 milliard d'euros par jour,
C'est ce que couterait un black-out en France si on persiste à fermer des unités de production sans assurer l'équilibre du réseau électrique.
Peut-on se le permettre ?
Peut-on se le permettre ?
• 11 millions de Français sont en situation de précarité énergétique.
Ils consacrent plus de 10 % de leur revenu à leur facture d’énergie. 90 % sont issus du parc logement privé, 62 % sont propriétaires et 55 % ont plus de 60 ans. La déréglementation du secteur aggrave cette situation !
• Moins de 1%
C’est ce que représente le coût des dispositifs sociaux sur votre facture annuelle moyenne TTC. Là, on ne peut pas dire qu’on paie pour les salariés !
• 80 %
C’est l’augmentation du prix du gaz depuis 2005 et la privatisation de GDF. Et les actionnaires, ils se sont augmentés de combien ?
• 15 %
La Contribution au service public de l’électricité (CSPE) représente 15 % de votre facture annuelle moyenne TTC en sachant que presque les 2/3 servent à financer les énergies types renouvelables hors hydraulique. La transition énergétique a un prix. Qui paie à votre avis ? Les contribuables sur les aides publiques à l’investissement, les factures électricité sur la vente de l’énergie produite à un prix 3 fois plus élevé que le coût de production EDF.
• 20 %
C’est le taux de TVA appliqué sur la consommation d’énergie alors qu’il est normalement de 5,5 % pour les produits de première nécessité. Il semble pourtant assez incontestable que se chauffer et s’éclairer est de première nécessité !
Ils consacrent plus de 10 % de leur revenu à leur facture d’énergie. 90 % sont issus du parc logement privé, 62 % sont propriétaires et 55 % ont plus de 60 ans. La déréglementation du secteur aggrave cette situation !
• Moins de 1%
C’est ce que représente le coût des dispositifs sociaux sur votre facture annuelle moyenne TTC. Là, on ne peut pas dire qu’on paie pour les salariés !
• 80 %
C’est l’augmentation du prix du gaz depuis 2005 et la privatisation de GDF. Et les actionnaires, ils se sont augmentés de combien ?
• 15 %
La Contribution au service public de l’électricité (CSPE) représente 15 % de votre facture annuelle moyenne TTC en sachant que presque les 2/3 servent à financer les énergies types renouvelables hors hydraulique. La transition énergétique a un prix. Qui paie à votre avis ? Les contribuables sur les aides publiques à l’investissement, les factures électricité sur la vente de l’énergie produite à un prix 3 fois plus élevé que le coût de production EDF.
• 20 %
C’est le taux de TVA appliqué sur la consommation d’énergie alors qu’il est normalement de 5,5 % pour les produits de première nécessité. Il semble pourtant assez incontestable que se chauffer et s’éclairer est de première nécessité !
SALARIÉS, USAGERS, REFUSEZ DE PAYER LA NOTE, DEMANDEZ DES COMPTES À NOS POLITIQUES !
SIGNEZ LA PÉTITION !
Voici le lien pour vous informer : http://www.fnme-cgt.fr/index.php/petitions/oui-a-un-service-public
lundi 2 février 2015
Et si on parlait de la loi Macron !
Les grands médias nous parlent de la loi MACRON mais s'abstiennent de nous dire tout le mal qu'elle va entraîner pour les salariés. Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, invité dans "Là-Bas Hebdo" énumère quelques un des effets kiss cool de cette loi.
Alors qu'un sondage Odoxa-FTI Consulting donne qu'une large majorité des Français voteraient cette loi (61%) il faut plus que jamais informer les salariés du contenu et nous vous invitons à regarder cette vidéo.
Effectivement, tous est bon dans la loi Macron pour les patrons !
mardi 20 janvier 2015
Comité Technique d'Etablissement du 14 janvier 2015
Le premier CTE (Comité Technique d'Etablissement) de l'année s'est tenu avec les nouveaux membres élus suite aux élections professionnelles du 4 décembre 2014. Aucune question n'a été étudiée puisque c'était un CTE de mise en place.
Toutefois nous avons dû élire le Représentant du Personnel pour siéger à la CME (Commission Médicale d'Etablissement).
Deux personnes se sont portées candidates, Sylviane Hervet pour FO et Michel Dabat pour la CGT.
C'est Michel Dabat qui a été élu avec 5 voix contre 2 pour Sylviane Hervet et le reste c'est abstenu.
Le Syndicat CGT a demandé que soit nommé aussi un suppléant. Si tous les syndicats présents ont été pour, la Direction doit émettre cette proposition à la Présidente de la CME qui décidera.
Puis nous avons abordé le renouvellement de la Commission de Formation. Après consensus entre la Direction et les organisations syndicales, il a été ajouté un membre supplémentaire à la composition de cette commission pour répondre au mieux à la représentativité syndicale.
La CGT aura donc 3 sièges, 2 pour SUD, 1 pour FO et 1 pour la CFDT.
La Direction nous a informé la mise en place de deux collectifs supplémentaires. Un Comité stratégique qui participera à la mise en place du Projet d'Etablissement. Un deuxième collectif travaillera sur un Projet Social.
La CGT aura la aussi 3 sièges.
La CGT aura la aussi 3 sièges.
jeudi 15 janvier 2015
Commission Formation du 6 janvier 2015
Etudes
promotionnelles
La direction nous a informés que l’ANFH accordait le financement pour un agent
en école d’aide- soignant, 2 agents en
école d’infirmier, 1 agent en école de cadre infirmier par le biais de fonds
mutualisés. Ce financement dégage un solde de 35647.04 euros sur l’enveloppe
des études promotionnelles.
La direction a choisi avec cette somme de réduire le temps de
report d’une aide -soignante en formation IDE et de financer une formation
supplémentaire de cadre de santé.
Pour la CGT au vu des 79 rejets formation préparations aux concours pour l’année 2015, nous avons
proposé qu’une partie de cette somme aille vers des agents déjà en poste sans
la reconnaissance professionnelle, mais aussi pour des formations de DU qui
seront un pilier dans la qualité de soins et le développement des compétences
au sein des équipes soignantes. La CGT a toujours pensé que la formation devait
servir d’ascenseur social à toutes les catégories socioprofessionnelles de
notre établissement.
Malgré notre intervention la direction maintient son cap
d’allouer une somme de 20 000 euros pour la formation d’un cadre de santé, mais
reste ouverte à notre proposition en comptant sur les annulations futures.
Formation
des Pôles
Pour les formations de Pôle, lors de la commission de
formation du 13 novembre 2014, les élus CGT avaient relevé que le pôle PLET
(Pôle Logistique, Economique et Technique) n’avait aucun financement. Les
membres de la CGT avaient proposé à la direction l’idée d’attribuer un reliquat
et de faire une demande de projet aux responsables.
Deux projets ont été retenus :
·
le service restauration (projet HACCP en lien
avec les unités de soins) ;
·
services environnementaux les responsables des
services techniques ont appuyés la demande de Philippe Berrut pour une
formation de « gestion différenciée » en lien avec le développement
durable.
Droit
Individuelle à la formation
Dans le cadre du DIF, plus de 500 demandes ont été faites.
Hélas, 175 ont été écarté d’emblais faute de pouvoir répondre aux critères
définis. La CGT a demandé que les critères soient approfondis en fonction des
activités thérapeutiques des unités. Les 332 demandes restantes ont été classées par
ordre de priorité, ceux qui n’ont jamais utilisé leur DIF, par la durée et le coût. Il y aura donc 113 demandes honorées
pour une enveloppe de 115 000 €uros.
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