Le syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan adresse son soutien au personnels du CH Sud Francilien.
Le mardi 20 octobre 2015, un évènement grave a eu lieu en psychiatrie. Un patient a agressé 3 collègues avec une arme blanche.
La patient a été tué lors de son arrestation par les forces de l'ordre.
Ce qui est lamentable c'est que la CGT de l'établissement avait déposé "un danger grave et imminent" par l'intermédiaire de ses délégués au CHSCT le 24 septembre dans l'unité psychiatrique où était hospitalisé le patient, afin de dénoncer la situation difficile. D'après notre Fédération la direction avait fait la sourde oreille, on en voit aujourd'hui les conséquences.
Une nouvelle fois, la violence et la maladie mentale sont stigmatisées par la faute d'une politique de santé mentale et des conditions de travail incroyables, inacceptables.
Quelles sont les responsabilités dans ce fait divers, de la direction de cet Hôpital, des mesures préventives auraient-elles pu être mises en place pour éviter ce drame ?
Les ARS contrôlent-elles assez les établissements pour assurer un niveau optimal pour les conditions de travail et de sécurité ?
Le gouvernement donne-t-il assez de moyens aux Hôpitaux pour leur assurer un bon fonctionnement, alors que notre Ministre se targue régulièrement de faire baisser les dépenses de la Sécurité Sociale et que l'on baisse les recettes en augmentant tous les ans, les exonérations sociales ?
La CGT revendique :
- l'arrêt de toutes les restructurations, fermeture de lits et structures,
- le retour à la situation antérieure d'il y a 5 ans pour les lits qui ont été fermés pendant cette période avec les moyens humains nécessaires, et des équipes pluridisciplinaires formées
- la prise en compte de la situation dramatique des Centres médico-psychologiques, élément essentiel de la prise en charge de secteur où les délais d'attente pour un 1° rendez-vous sont inacceptables. La situation est intenable, il faut renforce les moyens humains dans les CMP, ne rien faire c'est cautionner,
- un plan spécifique à la psychiatrie doit être mis au débat à partir de ces besoins et de la réflexion des équipes, la question de la formation doit intégrer le débat.
Pour la CGT, les bons soins et la finance ne sont pas compatibles. Nous exigeons une psychiatrie humaniste : la santé n'est pas une marchandise, l'Hôpital n'est pas un entreprise. La CGT réaffirme sont opposition à la loi Santé et appelle à la mobilisation .
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