"ORGANISONS L'INITIATIVE NATIONALE DE GREVE ET DE MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SANTE, L'ABANDON DU PLAN D'ECONOMIES DE 3 MILLIARDS POUR LES HOPITAUX, L'ARRET DES ATTAQUES CONTRE LE CONVENTIONS COLLECTIVES ET LES ETABLISSEMENTS ! "
Au lendemain du 9 avril, le gouvernement a annoncé dans son "programme de stabilité" transmis à Bruxelles, une baisse de l'ONDAM ( objectif national des dépenses d'Assurance Maladie), c'est à dire des crédits pour la santé et l'assurance maladie.
Ces mesures d'austérité s'ajoutent au plan d'économies de 3 milliards déjà décidées, qui à terme vont déboucher sur la suppression de 22 postes.
Parallèlement , le projet de loi de "modernisation de la santé" voté le 10 avril en première lecture, représentant la déclinaison juridique des mesures budgétaires, rend obligatoire l'adhésion pour tous les Hôpitaux à un groupement hospitalier de territoire (GHT), prélude à la fusion des Hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier.
Elle prévoit aussi l'assouplissement du droit des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS), pour selon la loi "en faciliter la constitution et le fonctionnement, afin d'accompagner la création des GHT, auxquels pourront être associés des établissements privés". La loi prévoit aussi, la "mise en disposition de plein droit" de fonctionnaires aux GCS.
Ces dispositions aggravent encore la loi HPST en matière de restructuration de l'offre de soins, de destruction d'effectifs et vont accélérer la privatisation de l'Hôpital public, comme les déserts médicaux.
Elle déboucheront sur de nouveaux Contrats de Retour à l'Equilibre Financier (CREF), qui vont se traduire par des milliers de suppressions de postes.
FACE A CETTE SITUATION, DANS DE NOMBREUX ETABLISSEMENTS, LES PERSONNELS ET LEURS ORGANISATIONS SYNDICALES COMBATTENT L'ENSEMBLE DE CES MESURES D'AUSTERITE ET LEURS CONSEQUENCES.
La CGT et d'autres organisations syndicales estiment que :
"Cela suffit ! Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d'arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public. "
Le gouvernement doit prendre en compte les revendications des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social.
Ne pas le faire provoquera une dégradation profonde et durable du climat social dans ces secteurs et au-delà.
La CGT et les autres organisations syndicales demandent :
- Le retrait du pacte de responsabilité et du projet loi santé
- L'arrêt des fermetures de lit
- L'abandon de toutes les mesures d'économies qui asphyxient les établissements et les services
- Le maintien de tous les postes et l'embauche d'effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes.
- L'augmentation générale des salaires
- L'arrêt de la casse des métiers du social
TOUS EN GREVE LE 25 JUIN 2015
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