La Direction de notre établissement a fait le choix budgétaire d'augmenter de 41 euros par jour les chambres particulières des unités d'admissions ouvertes de psychiatrie adulte.
Malgré les promesses de notre Directeur de ne faire payer que les Patients disposant d'une mutuelle couvrant ces nouveaux frais, se pose la question de la rentabilité du Patient dans un hôpital public.
Lors de la future admission entre deux Patients, lequel intègrera le service ?
Celui ayant le plus de troubles psychiatriques ou celui disposant d'une mutuelle, synonyme de recettes !
Pour la CGT ce mode de gestion ne peut continuer de la sorte.
Nous demandons donc à M. Hollande de revoir le mode de financement des hôpitaux, ainsi que la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoire) comme promis lors de la campagne présidentielle.
Nous demandons également que l'on redonne le pouvoir à nos Elus comme auparavant, lorsqu'il y avait le Conseil d'Administration à la place de l'actuel Conseil de Surveillance. Le Président du C.A. pouvait alors intervenir, voir imposer certaines orientations avec un pouvoir décisionnel.
Nous demandons aussi à Mme Durrieu, Présidente du Conseil de Surveillance, de faire annuler cette nouvelle facturation car ce n'est qu'un choix local.
Nous demandons aussi à Mme Durrieu, Présidente du Conseil de Surveillance, de faire annuler cette nouvelle facturation car ce n'est qu'un choix local.
Utiliser la détresse des Patients atteints de troubles psychiatriques pour faire des recettes est indigne d'un directeur d'un Hôpital public.
RépondreSupprimerCeux qui ne disent rien sont complices de cette infamie.