Alors que la disparition de l'ordre infirmier semblait inéluctable au regard de sa situation financière catastrophique, une nouvelle fois, il a su rebondir et sauver sa peau, in extrémis cet été.
Le dépôt de bilan devait intervenir le 29 juillet dernier. Rien ne laissait présager alors une autre issue que la disparition de l'instance ordonale tant ses dettes étaient abyssales (pour rappel près de 10 millions d'euros...). En effet, l'argent manque car les infirmier(e)s massivement opposé(e)s à l'ordre, continuent à juste titre de boycotter cet impôt ordinal. Au 21 juillet, seul(e)s 110 000 IDE (sur 550 000 au total) étaient inscrit(e)s au tableau. Pire encore, seul(e)s 58 421 professionnels seraient à jour de cotisation!!!
En désespoir de cause , le président de l'ordre appelle au secours le Président de la République, le 28 juillet par fax, pour demander que la Banque Populaire Caisse d'Epargne (BPCE), qui refuse d'apporter son soutien financier à l'ordre, fasse un geste d'ouverture pour permettre à l'ordre de perdurer.
Et dans la nuit le "miracle" a lieu: la BPCE accorde un délai d'un mois supplémentaire.
Pas sûr que nous, simples Infirmier(e)s pourraient bénéficier d'une telle clémence bancaire pour des sommes bien moindres....
Pour la CGT un seul mot d'ORDRE: "SUPPRIMER l'ORDRE INFIRMIER".
Une seule solution: CONTINUER A NE PAS S'INSCRIRE et ARRÊTER DE COTISER!
Nul doute que l'ordre se sent ragaillardi et bénéficie de soutiens en (trés) haut lieu. Elle est belle l'indépendance vis à vis des pouvoirs publics tant de fois brandie par les défenseurs de l'ordre? ...
Quoiqu'il en soit, il faut s'attendre à de nouvelles manoeuvres sournoises et insidieuses orchestrées par ces gens.
Nous devons rester vigilants et solidaires dans un boycott massif de l'inscription à l'ordre.
Il faut continuer à l'étouffer financièrement.
Même gratuits,
les ordres professionnels
on n'en veut pas!
Une SEULE SOLUTION: L'ABROGATION
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