Bonjour à toutes et à tous,
Tout d'abord je remercie Michel DABAT, représentant CGT, de laisser la parole au Personnel qui rencontre des difficultés dans la prise en charge des patients depuis la nouvelle réorganisation des conditions de travail.
Il tient également à dire que quinze heures n'est pas un horaire approprié pour permettre aux personnels de répondre à l'invitation de Mr le Directeur à leur cérémonie des voeux.
Le moment est donc venu de se souhaiter les voeux et si voeux il y a, c'est bien dans le but de les voir se réaliser !!!
Vous souhaitez que l'année 2013 soit porteuse, pour chacun de nous, de la meilleure réalisation professionnelle mais que mettez-vous en place pour cela ?
- est-ce les suppressions d'emploi ?
- les non titularisations ?
- les emplois précaires qui se pérennisent ?
- le retrait des repos compensateurs ?
Et qu'en est-il de la réalité du terrain ?
Dans certains lieux, cela devient de plus en plus difficile de travailler dans des conditions décentes.
En effet, les restrictions budgétaires ont un impact sur la qualité des soins : moins de personnel, moins de disponibilité, moins d'écoute auprès des patients.
OR LA QUALITE DU TRAVAIL EST INTIMEMENT LIEE A LA QUALITE DES SOINS.
Comment concevez-vous, répondre aux questions, rassurer, apaiser les angoisses, contenir la violence sous-jacente au mal-être avec de moins en moins de personnels en psychiatrie adulte, pédopsychiatrie...?
Comment concevez-vous prendre soin des patients dignement lorsque vous êtes confrontés à une charge de travail innommable (brancardage...) ?
Alors, comment dans les contexte actuel, pouvons-nous accepter ces voeux ?
Alors que le personnel se fait de plus en plus rare et que les moyens pour fonctionner diminuent de façon drastique.
A titre d'exemple, dans les Hôpitaux de jour, les régies permettant de faire des activités thérapeutiques (séjour thérapeutiques, ateliers cuisine, patisserie...) prescrites par les médecins pour les patients, enfants et adultes, sont diminuées de moitié.
Vous, Monsieur le Directeur et vous Mme Durrieu, Présidente du conseil de surveillance, vous qui êtes si soucieux de l'image de l'Hôpital, que répondez-vous aux parents des enfants accueillis en Hôpital de jour qui demandent pourquoi tel ou telle activité de soins n'a pas commencé ?
Que diraient les familles si elles apprenaient que les prescriptions ne sont pas respectées du fait de mesures budgétaires draconiennes ?
Comment expliquez-vous que les conventions pour les activités extérieures soient signées de plus en plus tard ou pas du tout ?
Donc les soins n'ont pas lieu !
IL NOUS APPARAIT FONDAMENTAL DE SE REPOSER LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI L'INSTITUTION ?
A QUI APPARTIENT-ELLE ?
AUX PATIENTS, AUX SOIGNANTS OU A CEUX QUI L'ADMINISTRENT ?
De plus, il nous semble que la récupération des cinq repos compensateurs entraînant une réduction probable de personnel ( 33 agents) par la direction, vient pénaliser la prise en charge de nos patients.
Une mesure qui avait été mise en place par le gouvernement de gauche aux Hôpitaux de Lannemezan !!!
Nous vous demandons instamment que soit reconsidérés les patients et les divers personnels de cet Hôpital pour une meilleure qualité des soins et une amélioration des conditions de travail .
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