Défendre
et reconquérir la sécurité sociale et notre système de protection sociale,
c’est se battre pour le retrait du pacte de responsabilité et contre la loi Santé
que veut faire voter le Gouvernement.
Les
débats lors de ce Comité National Fédéral sont éloquents…
Nous
sommes tous des salarié-es de la Santé et de l’Action Sociale, nous voulons
tous garantir et assurer des soins et un
accueil de qualité dans nos établissements respectifs.
Que
nous soyons issus du privé lucratif ou non lucratif, du public, des
établissements sanitaires, sociaux ou médicosociaux nous sommes confrontés aux
mêmes règles du marché, de « l’argent roi ». Nous subissons des restrictions,
des restructurations, la précarité et des conditions de travail désastreuses…
Mis
en place par le Gouvernement en réponse aux exigences du patronat, le pacte de
responsabilité, le projet de loi Santé, la loi sur l’économie sociale et
solidaire, la loi d’adaptation de la société au vieillissement, la réforme
territoriale s’attaquent d’une manière catastrophique, sous couvert de crise,
aux fondements mêmes de notre protection sociale, aux services publics et à
leurs valeurs fondatrices de justice et de solidarité.
Pour
contenter les actionnaires, les spéculateurs, c’est aux travailleurs, à la
population, de se serrer la ceinture.
Nous
devons faire cesser cette politique d’austérité !!! La bataille pour un
grand service public de santé et d’action sociale est plus que jamais
nécessaire et d’actualité.
Les
cotisations sociales doivent être utilisées pour répondre aux besoins
grandissant de la population et ne doivent pas servir à gaver les actionnaires
avec l’argent de la sécurité sociale. Elles doivent donc être gérées par les
représentants des travailleurs.
Par
exemple, le Gouvernement vient d’annoncer 2 milliards d’euros d’économie en
plus des 13 milliards d’euros déjà annoncés sur les dépenses de santé c’est
l’équivalent de la moitié des dividendes
versés par SANOFI à ses actionnaires pour la seule année 2012.
Les
cotisations sociales sont le socle de notre système de protection sociale,
elles doivent être développées à travers des créations massives d’emploi et
d’une augmentation générale des salaires.
Le
projet de loi Santé, le projet de loi de finance (PLF), le projet de loi de financement
de la sécurité sociale (PLFSS) préparent la mise à genoux de l’hôpital public
et du secteur social et médico-social. Elles sont le prolongement de la loi
HPST. Celui concernant la réforme territoriale va terriblement amplifier les
inégalités sociales et asphyxier encore davantage les sources de financement du
secteur social et médico-social
Le comité
national fédéral se prononce :
- pour le retrait du pacte de responsabilité
- pour l’abandon du projet de la loi santé que veut faire
passer le Gouvernement et précisément sur les Groupements Hospitaliers de
Territoire (GHT) et le devenir du service public de santé
- pour une augmentation générale des salaires et des
pensions
- pour des recrutements massifs partout, la titularisation
de tous les précaires pour le public et le passage en CDI dans le privé etc.
- contre toute les atteintes aux libertés d’expression et
d’action syndicale et exige l’arrêt des répressions.
C’est dans ce
cadre que la Fédération CGT Santé et Action Sociale, réunie nationalement les
10, 11 et 12 Septembre 2014 appelle tous les militant-es, les syndiqué-es, les
salarié-es actifs et retraité-es à se mobiliser et à préparer la grève et les
manifestations du 16 Octobre 2014.
Le CNF appelle
tous les salarié-es à participer massivement à toutes les élections du public
comme du privé et notamment celle du 4 décembre 2014
TOUS ENSEMBLE
POUR LA LUTTE PAR LA GREVE, PAR LE VOTE IMPOSONS DES NÉGOCIATIONS SUR NOS
REVENDICATIONS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire