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mercredi 9 mai 2012
UNE JOURNEE CHARGEE.
Cette journée du 9 mai 2012 fera date aux Hôpitaux de Lannemezan.
Deux réunions importantes, le CHSCT et le CTE étaient au programme, plus un rassemblement devant l'administration.
C'était la première réunion des instances sous l'ère du nouveau Président de la République.
La position de la CGT a été sans équivoque.
En effet, devant les propositions dévoilées au cours de la campagne électorale, en matière de santé, nous avons exigé le retrait immédiat du projet de restructuration de la psychiatrie. Ce projet est calé sur des injonctions de l'ARS, à partir d'un schéma national de la psychiatrie, qui est loin de faire l'unanimité auprès des partenaires sociaux et des syndicats de professionnels de médecins notamment de psychiatres.
Il serait regrettable que d'une part, il y ait des changements et que d'autre part, aux Hôpitaux de Lannemezan, on continue à appliquer une politique qui va être revue et corrigée.
C'est un problème politique qui n'appartient plus à la direction de notre établissement et aux médecins.
C'est pourquoi nous demandons la réunion, en urgence, du Conseil de Surveillance pour le retrait immédiat de ce projet de restructuration de la Psychiatrie et de redécoupage des secteurs.
Quant au rassemblement, il n'a pas été à la hauteur de l'enjeu et nous le déplorons.
Tout de même, il nous a permis d'avoir un échange avec le directeur, qui nous a confirmé la distribution d'une prime aux infirmières de Chirurgie à la demande du chef de pôle du CMC.
Nous pouvons nous demander quelles sont les motivations de ce médecin qui l'ont poussé à demander une prime pour une catégorie d'agents d'un service spécifique alors que ce sont tous les Agents de l'établissement qui, depuis l'arrivée de notre directeur, sont soumis à une dégradation des conditions de travail, à une augmentation de l'activité avec une diminution des moyens.
Pour nous ce chef de pôle a fait une grossière erreur. En effet devant la dureté des conditions de travail pour toutes et tous, il est inadmissible de jouer la préférence chirurgicale quand on est le responsable de tous les Personnels du CMC. C'est une décision discriminatoire.
Pour le conflit du brancardage, le directeur n'a pas de sous (ce qui précède montre pourtant le contraire), il refuse toute négociation.
Nous avons donc décidé de nous en remettre aux politiques et nous allons rencontrer les candidats aux élections législatives de notre circonscription.
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