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samedi 26 mai 2012

IL N'A PAS COMPRIS OU IL EST DE DROITE.

Notre directeur n'a pas compris que le changement c'est maintenant et pas demain.

Le budget qu'il prépare pour 2012 ressemble dans sa forme à un budget grec, c'est à dire austérité, austérité, réduction des coûts de Personnel, fermeture de lits, ......
Sauf que  cette gestion a atteint ses limites aux Hôpitaux de Lannemezan.

L'austérité, dans un établissement hospitalier, c'est la diminution de la qualité des Soins, la fatigue des Personnels, l'insatisfaction des Patients, en particulier en Psychiatrie, la non réponse à des besoins de Santé Publique.

Le RASSEMBLEMENT du 31 mai 2012, initié par la CGT et soutenu par le Comité de Défense de l'Hôpital de Lannemezan, revêt une importance capitale.

De l' importance de  la mobilisation des Personnels et des Usagers, dépend l'acceptation par les élus du Conseil de Surveillance du moratoire, indispensable pour geler, voire retirer les projets qui , s'ils sont appliqués, entraîneraient notre établissement vers la récession.

VENEZ NOMBREUX, à 16 H, le jeudi 31 mai 2012 devant le bâtiment administratif.

mercredi 23 mai 2012

NOUS AVIONS RAISON !

UN PEU D'HISTOIRE.
La direction des Hôpitaux de Lannemezan avait décidé de fermer le bloc opératoire la nuit pour des raisons purement économiques. Pour ce faire, il fallait passer une convention avec un établissement voisin pour transférer les Patients qui auraient besoin d'une intervention la nuit. L'Hôpital de Tarbes a refusé de signer cette convention.
Lorsque nous avons pris connaissance de ce projet,  nous avons mené une bataille trés rude avec la direction, mais aussi avec le président du Conseil de Surveillance de l'époque, qui s'est rendu compte qu'il s'était fait manipuler par la direction de l'établissement et qui a eu une réaction envers la CGT trés agressive.
Pour lui nous étions des menteurs , jamais il n'avait été prévu de fermer le bloc opératoire la nuit.
Faux, des documents l'attestaient d'une façon incontestable.
Pire, ils les avaient voté.
Lorque l'on voit aujourd'hui le témoignage ci-dessus, nous sommes fiers!
Fiers que notre combat ait servi à sauver des vies, fiers, car à travers ce témoignage, le SYNDICALISME retrouve, s'il en est besoin, ses lettres de noblesse, fiers de LUTTER.

vendredi 18 mai 2012

UN MORATOIRE S'IMPOSE AUX HÔPITAUX DE LANNEMEZAN !

Le projet de restructuration de la Psychiatrie ne correspond pas à celui qui a été voté, par une faible majorité au Conseil de Surveillance des Hôpitaux de Lannemezan.
En effet la fermeture de lits de Psychiatrie devait être compenser par l'ouverture d'alternatives à l'hospitalisation. Or ces autorisations d'ouverture sont gelées du fait des élections présidentielles.
Celles-ci ont eu lieu avec le résultat que vous connaissez.
Par conséquent, le projet est obsolète et doit être retiré.

De plus le changement de gouvernement va avoir des conséquences sur la politique de Santé et notamment sur la politique de Santé Mentale.
Le projet voté était une déclinaison de directives nationales, combattues par une large partie de la profession (pas à Lannemezan, hélas!), dictées par des responsables qui ne sont plus là, ou qui préparent leurs valises.

Une raison de plus pour que le projet soit retiré.

Pour preuve, ci-dessous, un extrait de la déclaration de Madame la Ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, lors de sa visite au centre hospitalier Saint Denis (Seine Saint Denis).


Il faudra que notre directeur s'imprègne de ce message.

samedi 12 mai 2012

NOTRE DIRECTEUR NE DIT PAS LA VERITE !

Dans sa réponse au journaliste de la Dépêche du Midi, le directeur ne dit pas la vérité sur le conflit du brancardage.

Ce qu'il dit frise la malhonnêteté intellectuelle. Il n'a pas renforcé l'équipe de brancardage de la moitié de son effectif initial.

Nous sommes prêts à en débattre avec lui et ses collaborateurs, où il veut, quand il veut.
Allez, un peu de courage, monsieur le directeur, nous vous attendons.

QUEL AVENIR POLITIQUE POUR LES HÔPITAUX DE LANNEMEZAN?

Les Hôpitaux de Lannemezan sont aujourd'hui à la croisée des chemins.

En effet, le projet de la Psychiatrie est loin, trés loin, de répondre aux besoins de santé des personnes atteintes de troubles mentaux.

Ce projet d'établissement n'est pas du tout ambitieux, il adapte les besoins aux moyens qui sont en constante diminution. C'est une coquille vide qui ne répond  qu'à la gestion purement comptable de notre direction.

Les Psychiatres sont, eux aussi, dans cette seule vision de réduction des dépenses de santé.

Devant cette situation qui condamne notre établissement à végéter, seuls les politiques peuvent apporter des changements d'orientation.

C'est pourquoi, lors du Conseil de Surveillance du 31 mai, nous allons demander le retrait de ce projet de restructuration de la psychiatrie et  que nous élaborions, enfin, un projet qui réponde aux besoins de santé mentale.

Nous sommes un Hôpital Départemental au niveau de la psychiatrie, nous devons donc avoir une dimension départementale dans notre approche des réponses que nous devons apporter à celles et ceux qui souffrent, à leurs familles.

mercredi 9 mai 2012

UNE JOURNEE CHARGEE.



Cette journée du 9 mai 2012 fera date aux Hôpitaux de Lannemezan.

Deux réunions importantes, le CHSCT et le CTE étaient au programme, plus un rassemblement devant l'administration.
C'était la première réunion des instances sous l'ère du nouveau Président de la République.
La position de la CGT a été sans équivoque.

En effet, devant les propositions dévoilées au cours de la campagne électorale, en matière de santé, nous avons exigé le retrait immédiat du projet de restructuration de la psychiatrie. Ce projet est calé sur des injonctions de l'ARS, à partir d'un schéma national de la psychiatrie, qui est loin de faire l'unanimité auprès des partenaires sociaux et des syndicats de professionnels de médecins notamment de psychiatres.

Il serait regrettable que d'une part, il y ait des changements et que d'autre part, aux Hôpitaux de Lannemezan, on continue à appliquer une politique qui va être revue et corrigée.

C'est un problème politique qui n'appartient plus à la direction de notre établissement et aux médecins.

C'est pourquoi nous demandons la réunion, en urgence, du Conseil de Surveillance pour le retrait immédiat de ce projet de restructuration de la Psychiatrie et de redécoupage des secteurs.

Quant au rassemblement, il n'a pas été à la hauteur de l'enjeu et nous le déplorons.

Tout de même, il nous a permis d'avoir un échange avec le directeur, qui nous a confirmé la distribution d'une prime aux infirmières de Chirurgie à la demande du chef de pôle du CMC.
Nous pouvons nous demander quelles sont les motivations de ce médecin qui l'ont poussé à demander une prime pour une catégorie d'agents d'un service spécifique alors que ce sont tous les Agents de l'établissement qui, depuis l'arrivée de notre directeur, sont soumis à une dégradation des conditions de travail, à une augmentation de l'activité avec une diminution des moyens.

Pour nous ce chef de pôle a fait une grossière erreur. En effet devant la dureté des conditions de travail pour toutes et tous, il est inadmissible de jouer la préférence chirurgicale quand on est le responsable de tous les Personnels du CMC. C'est une décision discriminatoire.

Pour le conflit du brancardage, le directeur n'a pas de sous (ce qui précède montre pourtant le contraire), il refuse toute négociation.
Nous avons donc décidé de nous en remettre aux politiques et nous allons rencontrer les  candidats aux élections législatives de notre circonscription.

lundi 7 mai 2012

ET MAINTENANT ?

Sarkozy est parti.

Sa politique en matière de Santé a été catastrophique: fermetures de lits, de services, réduction des Personnels, augmentation de la précarité dans nos établissements.
La gestion de l'Hôpital comme une entreprise, la course aux recettes, sont incompatibles avec la qualité des Soins et la qualité des conditions de travail.

A Lannemezan, la direction a appliqué avec obéissance et zèle, cette politique d'austérité, courant à perdre haleine derrière la bénédiction de l'ARS.

Notre directeur doit être triste de la défaite de son mentor, les élus du Conseil de Surveillance aussi, elle et eux qui ont cautionné toutes les fermetures de lits, toutes les réductions de personnel.

Et maintenant, que vont-ils faire?

Continuer dans cette voie qui affaiblie de façon considérable la Psychiatrie et fragilise l'ensemble des Services ou alors stopper toutes les plans qui sont déjà mis en route, notamment la restructuration de la psychiatrie adulte.

Mercredi 9 mai 2012, nous serons devant l'administration pour dénoncer la prime octroyée à certains agents pour les faire taire ou les remercier de leur silence, mais aussi pour exiger l'arrêt des projets qui ne consacrent que la fermeture de lits de psychiatrie, poussant ainsi des Patients hors de l'Hôpital sans aucune préparation.

Nous allons également exiger une négociation pour l'équipe de brancardage.
Le mépris de la direction envers ce service montre bien la conception du dialogue social de notre directeur.
L'exemple venant d'en haut, cette négociation ne devrait pas poser de problèmes particuliers, à part que notre directeur entre en dissidence, mais il nous a prouvé depuis son arrivée qu'il était un fonctionnaire obéissant, cela ne devrait pas changer.

A MERCREDI, 14H,
DEVANT L'ADMINISTRATION !

samedi 5 mai 2012

CA NE PEUT PLUS DURER !


Concernant les Hôpitaux de Lannemezan,  
la CGT a demandé que le prochain CHSCT,
(le 9 mai 2012), examine les conditions de sécurité dans nos services d'urgences.

vendredi 4 mai 2012

LA PREFERENCE CHIRURGICALE!

Aux Hôpitaux de Lannemezan, ce n'est pas la préférence nationale qui est préconisée, comme certains partis de droite ou d'extrême droite, mais la préférence chirurgicale.

En effet la distribution de la prime de la honte à une seule catégorie d'Agents du service de chirurgie en est la preuve.

Ce service travaille trés dur comme tous les services de notre établissement. 

Un jour il faudra bien poser cette question essentielle: "Combien  coûte ce service?"

AU SUJET DE LA PSYCHIATRIE.


Aux Hôpitaux de Lannemezan, la politique de restructuration de la Psychiatrie Adulte ne répond pas à l'amélioration des conditions de SOIN pour les Patients.

Au contraire elle masque une gestion calamiteuse de la direction. La preuve ,  notre demande de report du redécoupage des secteurs a été refusée. La raison évoquée par la Présidente de la CME:" si nous ne fermons pas une unité pour redéployer l'équipe soignante, il est impossible de passer l'été car trop de postes sont vaccants".

Ce discours nous conforte dans notre analyse, la pénurie d'infirmier(e)s organisée par le directeur consistait à pousser les psychiatres à fermer une unité. Il y est arrivé, nous n'étions pas dupes.